Textos au volant : des jeunes participent à une simulation plus vraie que nature

Textos au volant : des jeunes participent à une simulation plus vraie que nature
Le simulateur est plus grand que nature.

SENSIBILISATION. À la suite de l’initiative de Marc-André Legris, psychoéducateur au Cégep de Drummondville, l’activité de sensibilisation sur les textos au volant de CAA-Québec, en partenariat avec la Sûreté du Québec, a offert l’opportunité à des étudiants de réaliser les écarts de conduite qu’ils commettent alors qu’ils utilisent un cellulaire au volant.

Le déploiement est impressionnant. Un habitacle réaliste d’une voiture entourée de trois écrans attend les étudiants. Le responsable, Daniel Fortier, coordonnateur à la sécurité routière à CAA-Québec, donne les instructions.

«Tu viens de signer un contrat de joueur de hockey. Il faut que tu textes ton nom, ton adresse et ton numéro de téléphone à l’avocat si tu veux recevoir ton chèque… ne te trompe surtout pas si tu veux être payé», lance-t-il en riant aux conducteurs.

Dès que l’étudiant commence à texter, le comportement change. On peut remarquer des variations de vitesse, du louvoiement et des freinages brusques. Attention, la police pourrait remarquer la conduite erratique et intervenir. À la fin de l’exercice, les statistiques apparaissent et il est facile de constater les médiocres résultats lors de la conduite avec le cellulaire à la main.

«Le cellulaire est rendu omniprésent auprès des jeunes. Il faut que la réponse arrive tout de suite. En tant que parent, je veux leur sécurité, mais aussi la mienne et celle de mes enfants. S’ils ne textent pas sur la route, tout le monde est en meilleure sécurité», a affirmé Marc-André Legris.

Vincent Côté, un étudiant, a testé le simulateur. «Déjà que je ne texte pas au volant, ça ne fait que confirmer qu’il ne faut vraiment pas avoir cette habitude.»

Tous les ans, c’est plus de 3000 personnes au Québec qui sont sensibilisées aux dangers de texter au volant.

Partager cet article