Trois étudiantes à la tête d’un projet de centre d’amusement

Trois étudiantes à la tête d’un projet de centre d’amusement
Sophie Plourde

PROJET. Un nouveau projet de centre d’amusement intérieur est dans l’air. Cette fois-ci, ce sont trois étudiantes du Cégep de Drummondville en techniques administratives qui travaillent fort pour offrir ce lieu de divertissement tant souhaité par une grande partie de la population.

Sophie Plourde, Annabelle Morin et Laurie-Kim Girard planchent sur ce projet depuis plusieurs mois dans le cadre de leur cours démarrage d’entreprise.

«Nous avons réalisé une étude de marché qui a d’ailleurs démontré un grand intérêt, monté un plan d’affaires et réalisé un budget. Nous avons aussi réussi à approcher des personnes intéressées à nous aider éventuellement», expliquent-elles.

Amuzigo s’adresserait aux familles ayant des enfants de 3 à 12 ans. L’attraction principale serait un module de jeux progressif. Il y aurait aussi une aire destinée aux tout-petits, un terrain de jeux synthétique où les sports changeraient au gré des saisons de même qu’un coin-repas.

«En effectuant nos recherches, nous avons même découvert un gigantesque trampoline gonflable. Jusqu’à maintenant, il n’y en a pas au Québec. Le seul hic, c’est qu’il est conçu pour l’extérieur, donc il faudrait voir comment on pourrait l’adapter pour l’intérieur. Comme nous sommes des étudiantes et que le projet n’est pas tout ficelé, c’est parfois difficile d’avoir les réponses à nos questions», laisse entendre Laurie-Kim.

Des idées, de l’énergie et de la volonté, elles n’en manquent pas. Leur barrière demeure pour l’instant le financement. «Notre but est que ce projet se concrétise. Même si nous avons la passion et la volonté, il n’en demeure pas moins que nous sommes des étudiantes, donc ça nous prend de solides partenaires», soutient Sophie.

Trouver l’endroit idéal est également une autre difficulté. «Nous avons eu plusieurs opportunités, mais qui, au final, fallait laisser aller, car ça ne correspondait pas aux critères. Il faut entre autres un lieu où les plafonds sont très hauts. Nous avons regardé pour l’ancien Loblaws, mais la superficie est beaucoup trop grande», indiquent-elles.

Elles poursuivent donc leurs recherches et demeurent en constante communication avec les potentiels partenaires.

Soulignons en terminant que ces trois étudiantes déterminées ont été sélectionnées parmi leurs pairs pour vivre l’expérience du Concours Élan CAE Drummond la Jeune chambre de commerce.

Partager cet article