L’AREQ appui les employés du 600 Bousquet

L’AREQ appui les employés du 600 Bousquet
Les membres du comité d'action socio-politique de l'AREQ de Drummondville sont allés manifester avec les employés du 600 Bousquet.

L’AREQ de Drummondville soutient les employés du 600 Bousquet, qui réclament un salaire plus élevé pour assurer l’ensemble des tâches leur étant affectées. Vendredi midi, leur coup de pouce solidaire à la manifestation quotidienne a été fort apprécié des manifestants.

«Les conditions de travail de ces employés, majoritairement des femmes, sont précaires», signalait d’entrée de jeu Édith Dupont, l’une des dames présentes à la manifestation de vendredi.

Les automobilistes ont l’habitude de voir ces manifestants, qui se pointent chaque jour à l’extérieur du centre pour brandir leur pancarte. Les travailleurs y sont rarement plus de six minutes, soit le temps qu’il leur est alloué chaque heure pour les besoins personnels.

Sans convention collective depuis 2014, les travailleurs du 600 Bousquet, affiliés au Syndicat québécois des employées et employés de service de la résidence, ont commencé à manifester le 21 juin 2016. Leur syndicat a accepté l’ensemble de l’offre patronale, mais les négociations achoppent sur le salaire.

Les préposés, qu’il faudrait davantage conjuguer au féminin puisqu’il n’y a qu’un homme sur la trentaine d’employés concernés, sont actuellement payés à 12.50 $ l’heure, en moyenne, demandent à leur employeur de hausser leur taux horaire à 15 $.

Deux rencontres sont prévues entre le syndicat et la partie patronale, mais celle qui était inscrite à l’agenda du 25 janvier vient d’être annulée. La prochaine devrait avoir lieu le 1er février prochain.

Pour les membres de l’Association des retraités de l’enseignement du Québec (AREQ), le salaire de ces travailleurs est bien en deçà de ce qu’ils devraient recevoir. «Leur salaire ne respecte pas leur charge de travail. Ils ont la  responsabilité de personnes vulnérables et en perte d’autonomie», fait remarquer Marielle Véronneau, de l’AREQ.

Celle-ci considère inadéquates les conditions de travail de ces travailleurs. «Ce sont des travailleurs qui doivent assurer des soins et faire preuve d’humanité», insiste-t-elle.

«Surtout, signale Monique Dionne, une autre retraitée de l’enseignement venue se joindre à la petite délégation d’employés, qu’il y a plus de travailleurs à temps partiel qu’à temps plein parmi eux, nous a-t-on appris.»

«Aujourd’hui, nous venons ici pour signifier à la population qu’il y a un problème. Ce sont des gens de chez nous et on se préoccupe des aînés. On veut des organismes avec des soins adéquats», conclut Mme Véronneau.

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