Après avoir passé plusieurs heures à éteindre les flammes qui ont ravagé vendredi soir une partie des bâtiments agricoles de la ferme de Michel Gentesse, située sur le boulevard Saint-Joseph, à Saint-Majorique, les pompiers étaient encore sur place samedi matin.
Vendredi soir, l’ampleur des flammes et la vitesse à laquelle elles s’étendaient ont nécessité l’intervention d’une quarantaine de pompiers. Ceux de Drummondville, de Saint-Bonaventure et de Saint-Germain ont été appelés en renfort rapidement.
Pendant un bon moment, la route a été fermée à la circulation et les automobilistes ont dû faire un détour par la rue Guilbault. Personne n’a été blessé dans l’incendie.
Cinq générations d’agriculteurs
Le feu a éclaté aux alentours de 20h30, affirme Michel Gentesse, le propriétaire de la ferme familiale. L’un des bâtiments abritait une dizaine d’automobiles. Sans que l’on ne sache comment, l’un des véhicules s’est retrouvé en flammes, racontait samedi matin, M. Gentesse.
Il a suffi d’à peine quelques minutes pour que s’embrase le hangar abritant l’ensemble des voitures puis que les flammes s’étendent à d’autres bâtiments. Y compris l’ancienne étable construite en 1928, selon Raymond Gentesse, le père de l’actuel propriétaire.
Cette étable n’abritait aucune bête, puisque la production agricole se concentre désormais sur la culture de céréales. Mais l’étable était un bâtiment presque centenaire, insiste Raymond Gentesse, qui fait partie, tout comme celui qui lui a succédé sur la terre, à une longue lignée d’agriculteurs.
Selon ce dernier, les dommages causés par les flammes pourraient se chiffrer aux alentours de près de 800 000 $. Du moins à première vue.
L’un des trois silos de grains a été touché par le feu. Samedi matin, les pompiers s’affairaient à sortir les grains de maïs du silo, ce type de grain étant reconnu pour ne s’éteindre que très lentement. (En collaboration avec Ghyslain Bergeron)
