Le fat bike a la cote

Le fat bike a la cote
fatbike in the snow

SPORT. Le vélo à roues surdimensionnées, ou fatbike, fait graduellement sa place dans l’éventail des sports d’hiver, une tendance facilement observable dans les sentiers de la Courvalloise.

Difficile de circuler en pleine saison froide, vous direz-vous : toutefois,  plus de 180 000 Québécois prennent leur bicyclette en plein hiver par an, a estimé Vélo Québec en 2015 dans son rapport «L’état du vélo au Québec». 

Le secret de cette fameuse bicyclette : ses roues très larges, qui semblent «flotter sur la neige.»

Beau temps mauvais temps, de plus en plus de courageux viennent effectivement braver le froid dans les sentiers armés de vêtements chauds et d’un vélo à roues surdimensionnées. «La popularité est grandissante, sans aucun doute, affirme le directeur des opérations de d’Arbre en arbre et de la Courvalloise, Jean-Martin Lavoie. C’est un sport accessible à tous ! Ce n’est plus seulement une affaire d’initiés au vélo de montagne, comme on pouvait davantage le remarquer au départ. On voit de plus en plus de femmes et de jeunes familles.» En tout, la Courvalloise offre 25 km de sentiers, allant des pistes damées à ceux initialement prévus pour les amateurs de raquettes, depuis 2014.

Le fatbike a même une journée mondiale qui lui est dédiée : en 2016, il s’agissait du 3 décembre. Toujours d’après Vélo Québec, ce type de bicyclette «[…] bénéficie de deux points majeurs dont n’a pas bénéficié son précurseur, le vélo de montagne : les réseaux sociaux (il est beaucoup plus facile pour les amateurs d’obtenir de l’information juste et actuelle sur les meilleures pratiques et les bons endroits où pratiquer) et son allure bon-enfant (l’apparence unique de ces vélos alimente rapidement les conversations.»

Qui veut s’y lancer doit cependant être prêt à investir : un vélo neuf de qualité se vend rarement moins de 2000 $. Il est possible d’en louer dans certaines boutiques spécialisées.

Toutefois, est-ce qu’il ne s’agit que d’une mode, qui disparaîtra aussi rapidement qu’elle est arrivée ? «C’est un beau concept, qui a beaucoup de potentiel. C’est une belle façon de découvrir les paysages hivernaux, et vu que la pratique peut facilement s’adapter aux hauts et aux bas de nos hivers d’aujourd’hui, je crois que cet engouement pourra être durable», estime Jean-Martin Lavoie.

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