Absolution conditionnelle pour avoir fraudé un jeune malade

Absolution conditionnelle pour avoir fraudé un jeune malade
Le Palais de justice de Drummondville. (Photo : Archives, L'Express)

JUSTICE. Caroline Abel, 37 ans, de Drummondville, a été absoute conditionnellement des accusations de fraude qui pesaient contre elle. La dame a frustré de 1700 $ un jeune malade auprès de qui elle jouait le rôle de proche aidante.

L’absolution a été prononcée mardi matin au palais de justice de Drummondville par le juge Gilles Lafrenière.

Cette sentence, qui fait en sorte que Caroline Abel n’aura pas de dossier criminel, a été imposée sous la condition que celle-ci verse 50 $ chaque mois à la victime, David Chrétien, pour une période de 20 mois à partir du 1er février 2017. Toutefois, le montant total du remboursement n’égalise que 1000 $.

«Ce qui était préoccupant, c’était le remboursement. L’arrangement d’un paiement mensuel garantit qu’il y aura un dédommagement, du moins en bonne partie. La dame étant bénéficiaire de l’aide de dernier recours, 50 $ par mois représente un bon montant», a expliqué la procureure de la Couronne, Me Patry.

La sentence s’accompagne d’une probation de 24 mois, pendant laquelle la dame devra garder la paix et s’abstenir de communiquer avec la victime.

L’avocat de la défense, Me Lagacé, a demandé l’absolution conditionnelle pour sa cliente afin que celle-ci puisse avoir accès au marché de l’emploi dans son domaine d’études, soit la profession d’infirmière auxiliaire.

Caroline Abel connaissait David Chrétien depuis dix ans.

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