Kiefer Sutherland, le cowboy sympathique

Kiefer Sutherland, le cowboy sympathique
Kiefer Sutherland

La Maison des arts Desjardins de Drummondville recevait samedi soir un invité au nom fort connu du petit et grand écran. Moins de la scène musicale. Pourvu d’un premier album, dont il a lui-même écrit et composé la musique, Kiefer Sutherland a choisi de faire quelques arrêts au Québec.

Davantage connu sous le nom de Jack Bauer, personnage qu’il incarne dans 24H Chrono, l’artiste Sutherland a néanmoins réussi à remplir la grande salle de spectacle drummondvilloise, samedi soir. Peu médiatisé, l’événement a attiré bon nombre de spectateurs du coin mais aussi de l’extérieur de la région ainsi que PaparaGilles.

L’acteur qui vit aux États-Unis en a surpris plus d’un en inscrivant quelques villes québécoises à l’agenda de sa tournée.

Pourquoi le Québec, a-t-on envie de lui demander d’entrée de jeu ? La réponse se trouve peut-être dans ses origines familiales canadiennes : son père Donald est né au Nouveau-Brunswick et sa mère, en Alberta. Il détient, entre autres, un passeport canadien.

Au cours de l’année 2016, Kiefer Sutherland a lancé son premier album: «Down in a hole». Un mélange de musique folk, légèrement rock avec juste ce qu’il faut de notes country. En fait, l’acteur redonne au country une sonorité nettement plus moderne avec des arrangements faisant davantage ressortir des notes rock, sans toutefois en abuser. Jamais trop folk, trop country ou trop rock.

L’ensemble des chansons s’écoute agréablement. Pour ses textes, Kiefer s’est inspiré de sa vie, de ses expériences. Ses chansons permettent ainsi de découvrir la nature moins connue de l’acteur.

L’artiste Sutherland se présente sous un jour fort sympathique, n’hésitant pas à intégrer des commentaires et à raconter des anecdotes entre ses chansons. Kiefer y est allé de salutations et de remerciements en français, mais Molière n’a visiblement pas été invité à son éducation canadienne.

Le spectacle tel que prévu a failli se révéler trop bref pour le plaisir de chacun. En une heure à peine, l’artiste Sutherland avait présenté son programme de la soirée. N’eût été des 30 minutes qu’il a généreusement ajoutées en rappel, la soirée aurait été courte. Les spectateurs ont apprécié la délicatesse de Kiefer Sutherland, qui a défilé quelque cinq-six chansons supplémentaires.

Blanchard, l’Acadienne 

Juste avant sa prestation, la soirée a commencé par un court spectacle mettant en vedette l’ex-académicienne Annie Blanchard, qui a conservé son accent et sa culture musicale acadienne, au grand bonheur des gens dans la salle.

Artiste dotée d’une magnifique voix, Annie Blanchard a agréablement mis de la chaleur à ce début de soirée avec ses refrains country et sa belle Évangéline.

Elle a également présenté «Laisse aller», une chanson de Lenny Gallant, artiste acadien réputé. Annie Blanchard est une artiste qui gagne à être connue.

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