La rigueur est de mise au Cégep de Drummondville

La rigueur est de mise au Cégep de Drummondville
De nouvelles règles de gestion pour le Cégep de Drummondville à compter de septembre 2017.

La direction du Cégep de Drummondville ne s’inquiète pas outre mesure de la reddition de comptes qui leur sera imposée dès septembre 2017, tel qu’exigée par la ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David.

Celle-ci exige plus de transparence de la part de l’ensemble des cégeps à la suite de ce qu’elle a lu dans le rapport que lui a remis la vérificatrice générale et qui faisait état d’importantes lacunes.

Non seulement, les cégeps devront livrer toutes les informations requises entourant leurs dépenses, mais ils devront se doter d’outils qui faciliteront le contrôle des coûts et des échéanciers face à leurs fournisseurs de biens ou services.

Au lendemain de cette annonce, le porte-parole du cégep de Drummondville, Dominic Villeneuve, a voulu se montrer rassurant en l’absence de la directrice générale, Brigitte Bourdages, en déplacement à l’extérieur.

Celui-ci se dit très à l’aise avec le message de la ministre David. Le cégep suit un protocole serré en matière de gestion, a laissé savoir celui-ci.

Ce dernier affirme que l’établissement a notamment mandaté à l’interne quelqu’un pour surveiller l’attribution des contrats de moins de 1000 $. Ceux de plus de 1000 $ sont attribués après un appel d’offres public, tandis que les contrats dépassant 100 000 $ nécessitent également un concours entre soumissionnaires «parfois» invités à le faire. Et le site web de l’établissement affiche l’attribution des contrats, assure M. Villeneuve.

Quant aux dépenses, M. Villeneuve soutient que le Cégep de Drummondville a déjà fait sa part puisqu’il s’est déjà vu priver de 2 millions de dollars dans la foulée des 155 millions $ de compressions imposées aux cégeps depuis 2011-2012. «Sept compressions en tout», précise ce dernier.

En ce qui a trait aux dépenses du personnel, les normes de vérification sont également rigoureuses, selon ce qu’en dit le responsable des communications de l’établissement. «Les comptes de dépenses sont toujours passées au crible. Même chose pour ceux des directeurs du collège, qui passent entre les mains de la direction générale», insiste M. Villeneuve.

«On n’est pas inquiet quant à la saine gestion et nos méthodes de gouvernance. On va travailler de concert avec la ministre David pour s’assurer que la reddition de comptes soit à la hauteur des attentes», conclut Dominic Villeneuve. 

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