Projet de loi 106 : la position de la Ville est définitive

Projet de loi 106 : la position de la Ville est définitive
Le maire Cusson a répété les demandes de la Ville au ministre Arcand vendredi dernier au Centrexpo concernant le projet de loi 106

Les élus drummondvillois demandent aux deux députés de la région de faire valoir le point de vue de la Ville et de ses citoyens auprès du gouvernement du Québec au regard du projet de loi 106 et d’en informer la population sur ses impacts.

«Ce que ça dit, c’est que les discussions au conseil sur ce sujet sont terminées, a déclaré le maire Alexandre Cusson, le message est clair».

La résolution a été adoptée à l’unanimité hier soir à l’assemblée du conseil municipal qui affirme que sa position est définitive sur ce projet de loi dont le chapitre sur les hydrocarbures fait l’objet de grandes inquiétudes, souvent transmises à la période de questions du conseil par les militants du comité de vigilance menés par Jean Falaise et Michelle Théroux.

«Sur ce sujet, on a émis des opinions. Mais il reste que c’est un projet de loi de l’Assemblée nationale qui fait ses choix. Nous avons à Drummondville deux députés (Sébastien Schneeberger et André Lamontagne de la CAQ) et c’est eux qui vont voter. Les citoyens se sont exprimés, la Ville s’est exprimée en appuyant l’ensemble des demandes de l’Union des municipalités du Québec (UMQ). J’ai répété ces demandes au ministre (Pierre Arcand) vendredi dernier et j’en ai discuté avec nos deux députés qui sont prêts à assumer. Il y en a même un des deux qui m’a dit que personne ne lui avait parlé de ça. Alors nous, on ne se fera pas instrumentalisés pour faire valoir des positions des groupes de pression», a exposé le premier magistrat.

Interrogé sur le fait que les deux députés n’ont pas encore pris position sur la question du projet de loi 106, Alexandre Cusson a répondu que «si nos députés ne sont pas intéressés à travailler sur les projets de loi qui se votent à Québec, ils ont une décision à prendre. Mais je pense qu’ils sont intéressés».

Il apparaît évident que le maire et les conseillers sont exaspérés par le fait que la période de questions, depuis un bout de temps, tourne autour d’un seul et même sujet.

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