Suzanne Ricard se porte à la défense de son conjoint

Suzanne Ricard se porte à la défense de son conjoint
La présidente de Culture Centre-du-Québec

CULTURE. «Ça fait 45 ans que Pierre Tessier travaille comme sculpteur. Et je peux vous dire que, sur une période de 30 ans, il n’a obtenu que quatre contrats du 1%, à Drummondville. Ce n’est pas si faramineux que cela.»

C’est ce qu’a répondu lundi, Suzanne Ricard, la présidente de Culture Centre-du-Québec, à l’artiste peintre-sculpteur Denis Nadeau, qui s’est exprimé samedi sur le sort des artistes régionaux. Celui-ci estime que la Ville de Drummondville devrait privilégier les artistes de la région au lieu de ceux de l’extérieur dans l’attribution des contrats des œuvres d’art qui décoreront les édifices municipaux.

Dans la foulée de ses propos, l’artiste Nadeau a lancé le nom de l’artiste Pierre Tessier à titre d’artiste privilégié, compte-tenu, croit-il, de sa relation proche avec la présidente du CCDQ. Or, celle-ci n’est pas d’accord avec lui.

Mme Ricard juge erroné de prétendre qu’elle pourrait avoir un rôle d’influence sur l’obtention des contrats de son conjoint.

Selon elle, c’est plutôt l’artiste Nadeau qui ne comprend bien le rôle du Conseil de la culture régional qu’elle préside tout comme le principe d’attribution des contrats à partir du 1% du budget de construction. Les artistes qui décrochent un contrat du 1% ont été choisis par un jury dont les membres proviennent de l’extérieur de la région, assure Mme Ricard.

Quant à son conjoint, elle persiste à défendre son intégrité. Le fait que Pierre Tessier obtienne des contrats du 1% n’a aucun rapport avec la place qu’il a dans sa vie, dit-elle. «Pierre fait partie de la banque du 1%. Il n’y a aucun conflit d’intérêts», insiste-t-elle.

«M. Nadeau mêle tout. Je ne pense pas, avec les réactions que nous avons vues (sur les réseaux sociaux), que ses propos fassent l’unanimité.»

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