Brian Lacharité : une histoire de persévérance

Brian Lacharité : une histoire de persévérance
Brian Lacharité

HOCKEY. Brian Lacharité n’atteindra probablement jamais la LNH, mais son histoire de persévérance a de quoi inspirer plusieurs jeunes hockeyeurs. Faisant fi des embûches se dressant devant lui, le Drummondvillois de 18 ans a réussi à accomplir son rêve de percer dans le hockey.

Relégué au niveau local durant plusieurs années, Lacharité a toujours entretenu l’espoir de faire le saut dans les rangs élites. Après une saison dans l’uniforme des Sénateurs du Collège Saint-Bernard (hockey préparatoire scolaire), le jeune gardien a tenté sa chance du côté du Titan de Princeville (junior AAA) il y a deux ans. Retranché, il s’est retrouvé devant rien à son retour à Drummondville.

Durant les deux années suivantes, le jeune homme estime qu’il n’a pas obtenu de réelles chances d’être considéré dans le hockey élite. Rêveur et demeurant confiant en ses moyens, il n’a toutefois jamais baissé les bras devant ces rejets. Prenant son baluchon, il s’est dirigé vers les États-Unis et il a récemment été récompensé en signant un contrat avec les Racers de Daytona, une équipe de la USPHL.

«J’ai toujours été passionné par le hockey et j’ai toujours voulu jouer à un niveau compétitif. Comme ce n’était plus possible ici, j’ai fait des démarches aux États-Unis. Les Racers m’ont ouvert la porte et j’ai sauté sur l’occasion. J’ai été accueilli à bras ouverts et j’ai fait mes preuves pendant le camp», a raconté Lacharité, joint dans l’autobus de l’équipe quelque part entre la Floride et la Virginie.

D’abord identifié comme le troisième gardien dans l’organigramme des Racers, Brian Lacharité a vite été promu numéro 2 de l’organisation. À son premier départ dans son nouvel uniforme, le jeune cerbère a d’ailleurs aidé les siens à signer une victoire de 3-1 sur les Patriots de Potomac.

«La USPHL, c’est un mélange entre le midget AAA et le junior AAA du Québec. C’est une ligue qui sert de tremplin pour monter plus haut. On a souvent l’occasion de se faire remarquer auprès des recruteurs», a-t-il expliqué.

Dirigés par Ed Fritz, un ancien gardien de la NCAA, les Racers montrent un dossier de 3-5-1 jusqu’ici. La saison régulière est composée d’une trentaine de matchs. «On forme un beau groupe. On n’a pas beaucoup de talent naturel, mais quand on met tous nos efforts ensemble, ça rapporte», a fait valoir le jeune athlète.

Se décrivant comme un gardien athlétique et combatif, Brian Lacharité a également bénéficié des conseils de Sébastien Charpentier lors de son passage chez les Sénateurs. L’ex-gardien professionnel lui a permis d’améliorer sa technique.

«Il m’a aidé à atteindre ce niveau. Je ne suis pas le plus grand, mais j’en prends large devant le filet. J’ai un bon instinct de combat. Je n’abandonne jamais, peu importe la situation», a raconté le portier de 5 pieds, 10 pouces et 160 livres.

«C’est parfois difficile d’être loin de ma famille, mais ce sont des sacrifices qui valent la peine. C’est une expérience qui me permet de grandir. J’essaie de me concentrer sur cette saison-ci sans regarder trop loin, mais je sais que si je connais du succès, je pourrais signer dans la USHL ou la NCAA», a conclu celui qui espère décrocher une bourse afin de poursuivre ses études dans un collège ou une université américaine.

Jakob Breault de retour d’Omaha

Un autre produit des Sénateurs du Collège Saint-Bernard, Jakob Breault celui-là, a récemment participé au camp de sélection des Lancers d’Omaha, une équipe de la USHL. L’attaquant de 17 ans originaire d’Acton Vale a finalement été le dernier joueur retranché. L’ancien choix des Cataractes de Shawinigan disputera donc une dernière saison avec les Cantonniers de Magog (midget AAA).

«Ce fut une excellente expérience pour Jakob. Pour lui, c’est n’est pas un pas en arrière. À Magog, il aura l’occasion d’avoir beaucoup de responsabilités et d’être un leader. L’université Clarkson continue aussi d’avoir un œil sur lui», a souligné son agent, le Drummondvillois André Ruel.

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