Tournoi midget : à Yvan-Cournoyer plutôt qu’à Marcel-Dionne

Tournoi midget : à Yvan-Cournoyer plutôt qu’à Marcel-Dionne
Le Tournoi de hockey midget de Drummondville mise désormais davantage sur les aspects «participation» et «communauté» plutôt que sur les aspects «élite» et «international».

HOCKEY. Contrairement à une tradition de longue date, la scène principale du 53e Tournoi international de hockey midget de Drummondville ne sera pas le Centre Marcel-Dionne. Du 2 au 15 janvier 2017, l’événement sera disputé en majeure partie sur les deux patinoires de l’Olympia Yvan-Cournoyer.

Ainsi, au lieu de s’exécuter dans un aréna souvent désert malgré ses quelque 3000 sièges, les jeunes hockeyeurs évolueront devant des gradins pouvant accueillir 250 ou 650 personnes.

«Le calendrier scolaire étant très favorable en 2017, nous avons choisi de créer un événement à part entière à l’Olympia. C’est là que l’accueil des équipes se fera et où 90 à 95 % des matchs seront joués. On veut vraiment créer un effet wow pour les gens qui vont rentrer dans l’aréna», a expliqué Yves Chabot, responsable des communications du tournoi drummondvillois.

D’autre part, les organisateurs jonglent toujours avec la possibilité d’organiser un match à l’extérieur, sur la nouvelle patinoire réfrigérée située au centre-ville. Des pourparlers sont d’ailleurs en cours avec la Ville de Drummondville.

«Ce serait spécial pour les jeunes de vivre une telle expérience. Plusieurs scénarios sont sur la table à dessin, mais rien n’est décidé encore à ce moment. Nos coffres sont bien garnis, mais on ne veut pas dépenser cet argent n’importe comment non plus. Si on se lance dans ce projet, ce sera pour créer un événement unique», a affirmé Yves Chabot.

De nouvelles priorités

Pour une quatrième année consécutive, le Tournoi midget de Drummondville n’accueillera aucune équipe de l’extérieur du Canada. On sait que selon la règlementation en vigueur, après une période de trois ans sans la présence d’une équipe d’outre-frontière, un tournoi de hockey perd son statut international.

«Nous n’avons reçu aucun avis en ce sens, mais ce n’est plus une priorité pour nous. Notre priorité est beaucoup plus axée sur le fait d’être le plus gros tournoi midget en termes d’équipes participantes. C’est ce qui nous distingue», a fait valoir Yves Chabot.

«Bien sûr, il serait intéressant d’avoir des équipes de l’Europe, mais l’administration actuelle ne paiera jamais pour les faire venir ici. Avant, l’organisation sortait de l’argent pour leur payer l’avion, l’hôtel et la nourriture. Aujourd’hui, notre objectif est différent. On veut plutôt redonner de l’argent à la communauté, c’est-à-dire au hockey mineur et au Drummondville olympique.»

Par ailleurs, pour une troisième année consécutive, la classe masculine AAA ne figure pas à l’affiche du tournoi. Les catégories AA, BB, A et B seront de retour, tout comme la classe féminine AAA, tandis que la division préparatoire scolaire continuera d’évoluer en dehors des cadres de l’événement.

«Encore là, il fallait tout payer pour attirer des équipes masculines AAA. On leur donnait tout cuit dans la bouche, mais souvent, elles ne faisaient pas jouer leurs meilleurs joueurs. Aujourd’hui, on est vraiment dans un autre monde. Si ces équipes reviennent au tournoi un jour, elles devront payer comme les autres», a conclu Yves Chabot.

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