Fraude de 70 000 $ à la CSDC : «Personne n’a été pénalisé»

Fraude de 70 000 $ à la CSDC : «Personne n’a été pénalisé»
La CSDC

La Commission scolaire des Chênes (CSDC) indique que les activités prévues avec les quelque 70 000 $, qui ont été dérobés par l’ancienne responsable de la comptabilité Marie-Josée Roy, ont quand même eu lieu et «personne n’a été pénalisé» par cet événement sans précédent.

Le journal L’Express faisait savoir récemment, sous la plume de la journaliste Josyane Cloutier, que Marie-Josée Roy, déclarée coupable d’avoir fraudé près de 70 000 $ à l’organisation pour son propre profit, connaîtra sa sentence le 16 décembre prochain.

L’affaire remonte à août 2012 alors que la dame de 57 ans, travaillant depuis environ 33 ans pour la commission scolaire, avait la charge financière de deux écoles secondaires qui n’ont pas été identifiées par la poursuite. La contrevenante aurait utilisé plusieurs modus operandi : elle aurait entre autres conservé l’argent des activités scolaires (la plupart du temps remis en argent comptant ou par chèque) pour elle-même. «Elle avait une compagnie en parallèle à l’époque, et elle a gardé les fonds pour éponger le déficit de son entreprise», a mentionné l’avocate de la défense.

«Cette histoire a été une surprise pour tout le monde ici», a confié hier Bernard Gauthier, directeur des communications et secrétaire général de la CSDC. «Personne n’a subi de pertes à cause de ça, on a une réserve budgétaire et on s’en est servi pour tenir les activités prévues avec les élèves», a-t-il affirmé.

Selon lui, la CSDC a pris des mesures pour éviter qu’une telle fraude ne se reproduise. «Nous avons mis au point des mesures plus rigoureuses et plus régulières grâce à un roulement plus régulier dans le dépôt des rapports. Il faut bien dire que c’est une affaire sans précédent au sein de notre commission scolaire. Nous étions pourtant vigilants, mais là nous le serons davantage».

Au total, ce manège aurait duré pendant 18 mois. «Ce n’est pas facile de finalement considérer comme suspecte une employée de plus de 30 ans de service, devenue cadre depuis sept ans, qui avait notre confiance. Il y a eu ensuite l’enquête de la Sûreté du Québec et des accusations ont fini par être déposées», a fait remarquer Bernard Gauthier.

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