Avec Véronique Hivon, les CRÉ et les CLD réapparaitront

Avec Véronique Hivon, les CRÉ et les CLD réapparaitront

POLITIQUE. Le développement régional est une préoccupation importante dans le programme que présente Véronique Hivon à titre de candidate à la chefferie du Parti québécois.

Avec elle réapparaitraient la conférence régionale des élus (CRÉ) et le Centre local de développement (CLD), sous des modulations différentes. «Le retour de ces organismes ne se ferait pas de façon mur à mur dans tout le Québec mais ils seraient remis sur pied en tenant compte de la spécificité de chaque région», a dévoilé Mme Hivon de passage aujourd’hui dans les bureaux du journal L’Express.

«Dans le Centre-du-Québec, il y a de nombreux entrepreneurs qui méritent qu’on leur facilite la tâche, notamment ceux qui ont moins de cinq ans d’existence, en réduisant la paperasse à remplir. Ici, dans la région, on me parle beaucoup de soutien aux familles, aux proches aidants et aux aînés. Le maintien à domicile pour les personnes âgées me paraît tellement logique qu’on devrait être encore plus flexible, surtout quand on sait que ça coûte moins cher», a soutenu celle qui est député de Joliette à l’Assemblée nationale depuis 2008.

D’une province limitée à un pays sans limites

Portant haut et fort deux dossiers qui l’ont mise à l’avant-scène, l’aide médicale à mourir et l’électrification des transports, Véronique Hivon est évidemment une souverainiste convaincue, convaincue surtout qu’il faut d’abord parler du projet de l’indépendance avant de chercher à déterminer une date pour le référendum.

Afin de faire passer le Québec «d’une province limitée à un pays sans limites», la candidate à la succession de Pierre Karl Péladeau est d’avis qu’il faut d’abord «se donner une chance de travailler sur le projet d’indépendance. À mon avis, il faut aller à la rencontre des gens, les écouter, établir un dialogue franc, après quoi on bâtira un plan clair en vue des élections de 2018. C’est comme quand on part en voyage, on choisit d’abord la destination, après on décide si on y va en avion, en train ou en auto», fait-elle valoir.

Selon elle, confiance est le maître-mot. «C’est à ça que ça sert la politique, à se donner confiance collectivement. Il ne faut jamais baisser les bras. Il est donc important que le Parti québécois redevienne un parti inspirant, au-dessus de tout reproche. Dans le monde d’aujourd’hui, on sur-polarise beaucoup d’enjeux et cela crée des décrocheurs politiques. Moi je veux plus de Québec dans le monde, comme l’ont réussi des artistes et des entrepreneurs. Au fond, moi ce que je veux, c’est changer de culture politique, changer de gouvernement et changer de pays».

Outre Véronique Hivon, la course à la chefferie du PQ implique aussi Alexandre Cloutier, Jean-François Lisée, Martine Ouellette et Paul St-Pierre Plamondon. Le résultat du scrutin sera connu le 7 octobre prochain.

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