Déficit de 3,4 M $ après six mois

Déficit de 3,4 M $ après six mois
L'Hôpital Sainte-Croix.

SANTÉ. Alors qu’il vient de franchir sa mi-année financière, le CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec affiche un déficit de 3,4 millions $.

Le président-directeur général du centre intégré, qui gère l’ensemble des établissements de santé du territoire, Martin Beaumont, estime que ce montant est minime si l’on prend en considération que le budget annuel de l’organisation est de 1,3 milliard $.

Malgré les chiffes en rouge, M. Beaumont prévoit que l’équilibre budgétaire sera atteint au terme de l’année financière, qui prend fin le 31 mars. Afin d’y arriver, des «mesures spécifiques seront présentées bientôt.» L’une d’entre elles a trait à la diminution des taux d’encadrement de l’ordre de 7 millions $. Les achats groupés sont aussi dans la mire du pdg.

«On est à terminer le recensement. Vous comprendrez que les directeurs viennent de rentrer en poste et ils doivent s’approprier les analyses budgétaires spécifiques», ajoute celui qui voit les chiffres actuels d’un bon œil.

M. Beaumont ajoute que les compressions budgétaires imposées au CIUSSSMCQ sont de l’ordre de 34 millions $ pour 2015-2016.

Comité de direction

Lors de la première séance du conseil d’administration, qui avait lieu cette semaine à Drummondville, le public a pu voir l’ampleur de la structure organisationnelle du CIUSSSMCQ. En plus des membres du conseil d’administration, une vingtaine de directeurs prenaient place aux diverses tables rondes placées aux côtés de la principale.

Les membres du comité de direction sont nommés par le conseil d’administration et font partie de l’imposant organigramme.

Martin Beaumont explique que ceux-ci peuvent, lors des séances, apporter des points à l’attention du conseil d’administration, préciser des informations ou répondre aux questions.

Le pdg assure que la composition du comité de direction est représentative du territoire. «Le principe de base, au départ, était d’avoir une représentativité de l’occupation du territoire. Et en termes de proportion, on a atteint cet équilibre-là.»

«Il y a une obligation de covoiturage. On est très conscient de l’empreinte écologique qu’une organisation comme la nôtre a», a répondu Martin Beaumont à L’Express, qui s’interrogeait sur ce point.

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