HISTOIRE. Les coups de feu étaient à l’honneur samedi et dimanche au Village québécois d’antan, alors que la période de rébellion des patriotes de 1837 et 1838 a été reconstituée.
Alexandre Faucher
Pour une quatrième année de suite, le VQA a accueilli pour l’occasion les membres de la Société de reconstitution du Bas-Canada.
Un membre des patriotes a ainsi été capturé par les Anglais, ce qui a provoqué une séance de coups de feu entre ceux-ci et les patriotes.
«C’est doublement intéressant, car avec le volet historique de leur reconstitution et nos infrastructures totalement authentiques, c’est aussi plaisant pour eux que pour nous», mentionne le directeur général du VQA, Éric Verreault.
Si les gens apprécient en grand nombre ce type de reconstitution, les acteurs qui y prennent part adorent également transmettre leur passion pour l’histoire. Ces derniers le font d’ailleurs de façon bénévole.
«Le public aime bien. Ça ne manque pas d’impressionner de voir une séance de coups de feu. C’est quand même un passe-temps et c’est une activité pas très bien connue des Québécois», mentionne l’un des acteurs, Stéphane Tremblay.
De la guerre de Sept Ans, en passant par la guerre de la Conquête, jusqu’à la période de rébellions des patriotes, M. Tremblay affirme avoir le besoin de pousser la recherche envers ces événements historiques.
«En faisant l’interprétation vivante de l’histoire, nous sommes en mesure de la vivre personnellement et nous sommes capables de ressentir ce que c’était d’être à leur place en faisant les mêmes manœuvres», enchaîne-t-il.
Quant à savoir comment il a débuté, celui-ci affirme que c’est l’intérêt envers les films, les livres, mais également les histoires de dragons qui l’a poussé vers des reconstitutions médiévales.
Ce n’est que par la suite qu’il s’est dirigé vers l’histoire plus québécoise, en raison de sa pertinence un peu plus importante ici.
