Relais pour la vie : 160 survivants au parc Saint-Jean-Baptiste

Relais pour la vie : 160 survivants au parc Saint-Jean-Baptiste

DRUMMONDVILLE. Plus de 160 survivants du cancer se sont partagé la piste du parc Saint-Jean-Baptiste, samedi soir, à l’occasion du Relais pour la vie.

Alexandre Faucher

 

Pour leur démontrer leur soutien, près de 60 équipes ont été formées pour la traditionnelle marche durant la nuit de samedi à dimanche.

Parmi tout ces courageux, Sophie Meunier a décidé de constituer une équipe pour cette édition. Diagnostiquée d’un cancer du sein en 2013, cette dernière est en rémission depuis le mois de janvier.

«Comme survivante, c’est une journée spécialement pour nous. Nous pouvons laisser aller nos émotions. Avec tous ces gens réunis au même endroit, c’est chaleureux et surtout très plaisant», affirme-t-elle.

Mme Meunier n’est pas la seule de sa famille à avoir eu à vivre avec le cancer, son père a perdu son combat contre la maladie en 2012.

Elle a ensuite décidé de participer au relais l’an dernier, comme simple marcheuse. Cette année, elle a voulu inviter son entourage à la rejoindre et, à sa grande surprise, la réponse a été positive.

«Pendant le combat contre la maladie, tu es généralement seul, chez toi. Les gens n’osent pas venir te déranger, ils ont peur de te fatiguer. Quand tu es dans un événement comme ça, c’est là que tu sens le soutien des personnes qui te sont chers, tes vrais amis», ajoute-t-elle.

Mme Meunier, qui croyait que les gens étaient moins ouverts à des activités du genre, a donc été agréablement surprise et touchée par ses amis et les membres de sa famille, qui ont également été affectés par la maladie, comme le prouve la pancarte visible à l’entrée de leur tente (voir photo).

Le Relais pour la vie en chiffres

Un montant de 142 000 $ a été amassé lors de l’activité. Pour atteindre ce chiffre, 5240 luminaires ont été vendus, dont 1440 le soir même, selon l’agent de développement de la Société canadienne du cancer du Centre-du-Québec, Éric Julien.

Contrairement à son habitude, l’activité a été présentée du côté du parc Saint-Jean-Baptiste, plutôt qu’au parc Woodyatt.

«Selon les personnes que nous avons sondées sur place, 97 % d’entre elles préfèrent le parc Saint-Jean-Baptiste. Le terrain serait notamment moins dur pour la marche», explique M. Julien.

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