Incendie d’origine criminelle?

Incendie d’origine criminelle?
Un incendie a détruit un bâtiment commercial à Notre-Dame-du-Bon-Conseil dans la nuit de jeudi.

BON-CONSEIL VILLAGE. L’origine de l’incendie qui a détruit une partie de l’intrigant commerce rétro à la croisée de la 122 et de la 259 à Notre-Dame-du-Bon-Conseil serait suspecte.

Une enquête policière a été ouverte par la Sûreté du Québec pour faire la lumière sur les causes du brasier. Les sapeurs du village se sont présentés une première fois, vers 20 h 30, pour un début d’incendie. Ils ont rapidement éteint les flammes. Le bâtiment avait alors été endommagé en partie, surtout à l’intérieur. «Suite aux vérifications faites sur les lieux par le service incendie, il ne semblait pas y avoir d’élément criminel», mentionne la sergente de la SQ, Mélanie Dumaresq.Vers minuit trente, un deuxième appel a été logé au service incendie.

Cette fois-ci, l’embrasement était généralisé et les flammes pouvaient être vues de l’autoroute tellement le brasier avait pris de l’ampleur en raison du vent qui soufflait fort. «Tout porte à croire que cet incendie serait d’origine suspecte», indique la porte-parole de la SQ. Les pompiers du village, de Saint-Cyrille, de Saint-Léonard-d’Aston et de Victoriaville ont participé à l’intervention. La route 122 a été fermée quelques heures, le temps de procédé à l’extinction.

De par son style rétro, le commerce était difficile à manquer au coin des routes 122 et 259. Nombreux sont les automobilistes qui se sentaient de retour dans les années 1950 ou 1960 en passant devant. De vieilles pancartes de gazoline, le blanc et le rouge prédominant, les grillages devant les portes de garage, le logo de Harley Davidson sur la Cantine route 66 et le devant de l’automobile décorant le haut de la façade principale rendaient le site bien particulier et attiraient les regards.

À l’été 2014, le site avait été mis en vente au coût de 170 000 $. Les diverses annonces publiées sur la Toile avaient été maintes fois partagées sur le Web. Il était alors question de la mise en vente de trois bâtiments, dont un logement, une maison, un garage, six portes de garage et un restaurant. Les commentaires sur le style de la propriété fusaient de toutes parts.

Pièces d’auto Groupe Gagnon possède le 900 et le 904 rue Notre-Dame. Un acte de vente indique que les 830, 902 et 906 ont été vendus le 16 février 2015 à une entreprise à numéro. 

Dans le passé, la propriété avait déjà fait l’objet d’affichage pour vente pour taxes impayées. Toutefois, le propriétaire aurait toujours payé son dû, parfois à la toute dernière minute avant de perdre ses bâtiments.

(Avec la collaboration de Ghyslain Bergeron)

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