Éric Lefebvre demande d’être remis en liberté

Éric Lefebvre demande d’être remis en liberté
Éric Lefebvre lors de sa première comparution devant la justice.

La Cour supérieure entend aujourd’hui et demain, au palais de justice de Drummondville, une requête en révision de cautionnement du présumé criminel Éric Lefebvre.

Éric Lefebvreest toujours derrière les barreaux depuis son arrestation le 23 mai dernier.

C’est le juge Jean-François Buffoni qui entend les deux parties représentées par Me Michel Greene, procureur du ministère public, et Me Gilles Doré, avocat de la défense. Éric Lefebvre est présent dans le box des accusés.

Une ordonnance de non-publication, acceptée par le juge à la demande de la défense, nous empêche de donner des détails sur le contenu des procédures, si ce n’est qu’au moins trois témoins, amis de l’accusé, sont venus dire qu’ils se portaient garants, monétairement, du respect des conditions auxquelles serait soumis le Cyrillois de 41 ans si le juge acceptait de le remettre en liberté.

Éric Lefebvre, rappelons-le, fait face à une trentaine de chefs d’accusation pour vols, recel, incendies criminels, entrave à la justice, fraudes, complots, fabrication et usage de faux. En conférence de presse, des hauts gradés de la Sûreté du Québec avaient affirmé qu’ils le considérait comme le dirigeant du présumé réseau de voleurs et de receleurs oeuvrant dans la grande région de Drummondville. De plus, Éric Lefebvre est soupçonné d’être impliqué dans un réseau de faussaires qui, à partir de Drummondville et de Trois-Rivières, avait les capacités, selon la police, de produire et de distribuer partout dans le monde plusieurs millions de dollars en faux billets américains.

Le 15 juin dernier, le juge Gabriel Lassonde s’était objecté à la remise en liberté d’Éric Lefebvre. Essentiellement, la grande probabilité que l’accusé commette d’autres crimes, basée sur ses antécédents judiciaires et sur la «preuve forte» déposée par les enquêteurs, et l’importance de préserver la confiance du public envers la justice sont les deux raisons qui avaient alors incité le magistrat à ordonner la détention, une «détention nécessaire», avait-t-il qualifié.

Par ailleurs, la défense a soulevé le principe l’Habeas corpus, (une ordonnance qui énonce une liberté fondamentale, celle de ne pas être emprisonné sans jugement), mais il n’a pas été accepté par le juge.

Les procédures se poursuivront demain (mercredi). Il n’est pas possible de dire quand le juge Buffoni rendra sa décision.

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