Il est minuit moins une pour le BigFoot

Il est minuit moins une pour le BigFoot
André Alie est associé au BigFoot depuis sa création en 2011. (Photo : Stéphane Lévesque)

HOCKEY. Tout indique que le BigFoot de Saint-Léonard-d’Aston, le rival naturel du Condor de Saint-Cyrille, jouera son existence dans les prochains jours en raison de l’immense défi financier auquel fait face l’organisation. De plus, André Alie, celui qu’on peut facilement qualifier d’âme de la formation de la Ligue de hockey senior AAA du Québec, ne reviendrait pas à titre d’entraîneur-chef.

«L’avenir est incertain pour le BigFoot. De mon côté, je suis en stand by. Pour l’instant, je ne reviens pas comme coach. On verra la suite des choses. Mais je souhaite que l’équipe reste ça c’est certain», a souligné le natif de Saint-Léonard-d’Aston qui s’est confié à L’Express.

Il faut savoir qu’il est minuit moins une pour la formation championne des séries en 2013, 2014 et 2016 du circuit senior comptant actuellement dix équipes. «D’ici le 20 mai on va avoir une annonce à faire. Soit que le BigFoot reste à Saint-Léonard, soit qu’il soit vendu et déménagé dans une autre municipalité. Plessisville est intéressée, mais on a d’autres offres aussi», affirme Rémi Poirier, le trésorier de l’équipe.

Avec ses collègues bénévoles du conseil d’administration, Rémi Poirier a l’immense défi de trouver d’ici quelques jours une somme de 40 000$ en provenance de partenaires financiers.

«On a un gros commanditaire qui se pointe, on va avoir une réponse d’ici le 20 mai. On cherche également des plus petits commanditaires», souligne le trésorier.

André Alie hissant la Coupe en 2016.

Les administrateurs du BigFoot demandent également à la municipalité de modifier la configuration des sièges de l’aréna de Saint-Léonard-d’Aston. Les spectateurs qui se font de moins en moins nombreux depuis quelques années se plaignent de la vue. «On veut que les gens aient une belle vision du jeu. On estime que ce serait un coût de 20 000$ pour la municipalité. C’est une condition sine qua non», de conclure Rémi Poirier.

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