Un service de maillage axé sur l’accompagnement et le jumelage entre aspirants-agriculteurs et propriétaires, tel est l’outil fort pertinent que vient de lancer le Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec (CRAAQ).
Cet outil, dont le nom officiel est l’Arterre, a été dévoilé dans le cadre du Congrès de la Fédération de la relève agricole du Québec (FRAQ), qui se tenait récemment à Québec. Actuellement, 25 MRC, dont celle de Drummond, ont déjà adhéré à ce service.
Ce service de maillage, qui répond à un besoin souvent exprimé, vise à faciliter le processus pour ceux et celles qui veulent s’établir en agriculture, que ce soit par le démarrage ou la reprise d’une entreprise agricole. De plus en plus de personnes ne provenant pas de ce milieu souhaitent créer leur métier dans ce secteur. Or, la terre, principal actif pour l’établissement agricole, ou l’acquisition d’une entreprise, sont difficilement accessibles hors du cadre familial.
Comme le souligne Noémie Blanchette Forget, coordonnatrice et agente de maillage pour le Centre-du-Québec, développer et maintenir le dynamisme des collectivités rurales s’avère un enjeu auquel L’Arterre vient répondre. «La diminution du nombre de fermes en opération, la perte d’emplois et de superficies en culture concourent à la dévitalisation régionale. Enjeu d’autant plus complexe s’il est couplé à la transmission et au démarrage des entreprises agricoles».
L’Arterre prend son envol grâce aux MRC et territoires qui se dotent d’agents de maillage locaux. Ceux-ci accompagnent les candidats dans leurs démarches, les guident dans leur préparation et leur proposent les jumelages. Avec l’aide du site Web arterre.ca regroupant les offres de terres, de bâtiments ou d’entreprises et de leur connaissance du terrain et des ressources régionales, les agents de maillage aident à préciser les projets de chacun. De plus, l’Arterre facilite la mise sur pied de jumelages de toutes sortes, et ce par une variété d’ententes, que ce soit pour des projets de location, d’achat, de transfert ou de partenariat entre candidats.
La réalisation de ce projet a été rendue possible grâce à un financement du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, en vertu de l’entente Canada-Québec Cultivons l’avenir, et du Secrétariat à la jeunesse.
