« J’ai été réellement surpris de la rapidité avec laquelle ç’a été réglé. Je lève un gros chapeau à la police de Repentigny pour sa rapidité à intervenir. Heureusement qu’il y avait un bon samaritain pour avertir de ce qui se passait », affirme Michel St-Pierre, propriétaire de la bijouterie du même nom, située au 41, boulevard Brien, à Repentigny.
Un vol a ainsi été empêché à la bijouterie Michel St-Pierre, dans la soirée du samedi 9 avril, vers 22h15. C’est la vigilance d’un citoyen, qui passait par là, qui a permis l’arrestation de deux suspects. Il a communiqué les informations pertinentes au centre 9-1-1.
Les policiers Desrochers et Racine ont rapidement été dirigés à la bijouterie, où ils ont procédé à l’arrestation de deux suspects qui quittaient le commerce avec une grande quantité de montres. La valeur de la marchandise retrouvée par les policiers est d’environ 70 000 $. On parle de grandes marques : Tissot, Raymond Weil et Victorinox.
« En fait, ce montant concerne les montres avec lesquelles les voleurs étaient partis. Il en est resté beaucoup par terre et ç’a quand même causé beaucoup de dégâts. Ils ont brisé la vitre pour entrer et trois vitrines pour prendre les montres. Heureusement, nous allons les récupérer, mais la moitié au moins est légèrement endommagée. Elles ont quelques égratignures. Éventuellement, nous effectuerons une vente pour les liquider, car nous ne pourrons les vendre comme des neuves », mentionne M. St-Pierre.
Les deux suspects sont des résidents de Drummondville. Il s’agit de Robert Cauchon, 49 ans et de Daniel Dallaire, 43 ans. Ils ont comparu lundi matin au palais de justice de Joliette et leur remise en liberté a été refusée à cause de leurs antécédents.
« La journée de samedi a été très achalandée. Nous pensons que les voleurs avaient effectués du repérage dans la journée ou la semaine passée », souligne le propriétaire.
Par le passé, sa bijouterie a été victimes de deux tentatives de vols. Les fils de téléphone avait été coupés. Il y a déjà eu du vandalisme : les lumières de la façade avait été brisées à l’aide d’une masse.
« La sécurité était déjà élevée. Les spécialistes s’en viennent : nous allons la doubler. Nous avions un système de caméra qui nous a permis de visionner ce qui s’est passé. C’était comme un film », conclut Michel St-Pierre.
