Georges Étienne Forcier, un homme actif malgré ses 89 ans

Georges Étienne Forcier, un homme actif malgré ses 89 ans
(Photo : Photo Simon Lévesque)

DRUMMONDVILLE. Georges Étienne Forcier marche tous les matins pour aller chercher son journal. La plupart du temps, il se dirige par la suite vers la piste cyclable en direction de Wickham et s’installe à une halte pour entreprendre la lecture des nouvelles. À 89 ans et demi (M. Fortier tient beaucoup à la demi), il constitue un exemple à suivre en matière de saines habitudes de vie.

Lorsque rencontré par L’Express dans le cadre de ce reportage, l’octogénaire était dans une forme impressionnante. Le résident de la rue Saint-Denis affirme avec amusement que ses rendez-vous annuels chez le médecin ne durent pas très longtemps et précise avec fierté qu’il n’a pas de problèmes médicaux.

Forcier est resté actif tout au long de sa vie même durant ces 43 ans à travailler 45 heures par semaine à l’usine de la Dominion textile. Déjà à ce moment, il faisait beaucoup de marche et faisait du ski de fond pendant plusieurs heures dans le boisé à l’arrière de l’ancienne usine de textile de la Celanese. Il affirme que la météo ne l’arrêtait pas à l’époque, même s’il y avait du vent ou de grands froids, rien ne pouvait ralentir son envie de passer du temps à l’extérieur.

Forcier qui continue de marcher, peu importe les saisons, est maintenant incommodé par la température. Par exemple, l’hiver dernier il a dû plus souvent qu’autrement rester dans la chaleur de son domicile. «L’année dernière, je me suis rendu à pied jusqu’à l’aéroport à la veille de Noël. Le reste de l’hiver a été plus difficile avec les grands froids», raconte l’ancien travailleur de la Dominion textile, qui habite une maison dans le secteur du boulevard Lemire. Il est important pour le Drummondvillois de privilégier le transport actif. Malgré ces 89 ans, M. Forcier possède toujours son permis de conduire, mais préfère utiliser sa voiture seulement quand les circonstances lui obligent.

De plus, il fait régulièrement du jardinage et des randonnées à vélo d’une distance de vingt-six kilomètres pour garder une bonne forme physique, mais aussi afin de profiter d’un peu d’air frais. Cette année, il a débuté sa saison plus tard puisque le printemps a été tardif. C’est pour cette raison que Georges Étienne a marché plus souvent qu’il a fait du vélo. «Avant je faisais plus de 26 kilomètres, mais depuis que j’ai le journal je m’arrête pour lire celui-ci. Par la suite, c’est le temps pour moi de revenir. L’important est de pouvoir passer du temps au grand air», précise l’homme de Drummondville.

Lors de ses randonnées à vélo, il travaille fort avec sa bicyclette électrique, qu’il ajuste à la deuxième vitesse pour l’aider légèrement à pédaler. Il faut ajouter que l’octogénaire marche deux fois par jour en allant chercher son journal, mais aussi en échangeant La Tribune qu’il achète contre le Journal de Montréal que reçoit le cousin de sa femme. M. Forcier veut rester actif encore longtemps. «Je voudrais continuer à faire du vélo et continuer à marcher tant et aussi longtemps que me le sera possible. Quand mes jambes ne fonctionneront plus, je m’achèterai peut-être un quadriporteur pour continuer de prendre l’air», termine-t-il.

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