Les compressions ont raison du RIF

Par Gerard Martin
Les compressions ont raison du RIF

Brigitte Bourdages et Christiane Desbiens

Le Réseau des intervenants en formation professionnelle et technique de la MRC de Drummond, communément appelé le RIF, cesse d’exister, mais la pérennité des services offerts sera toutefois assurée par la Commission scolaire des Chênes et le Cégep de Drummondville.

Ces deux organisations ont en effet annoncé, le mardi 24 mars, par le biais d’un communiqué de presse conjoint, qu’ils mettaient un terme aux activités du RIF, tel qu’on le connaît, et se tournaient vers une nouvelle approche en matière de services aux entreprises.

Compressions budgétaires et…

Brigitte Bourdages et Christiane Desbiens, directrices générales du cégep et de la commission scolaire, ont confirmé que cette décision est d’ores et déjà en vigueur.

On se souviendra que l’entente de partenariat signée par les deux organisations en janvier 2010 régissait l’offre de services, la gestion financière et la structure organisationnelle du Service aux entreprises du RIF.

Il semble que les compressions budgétaires imposées à la Commission scolaire des Chênes et au Cégep de Drummondville et le fait que les deux entités ne relèvent plus du même ministère, soit le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, pour une, et le ministère de l’Enseignement Supérieur, pour l’autre, ne soient pas étrangers à cette décision plutôt surprenante, disons-le.

D’un commun accord donc, les deux organisations ont fait le constat que l’on doit revoir les façons de faire, même si l’on s’entend pour dire que la formule a livré ses fruits.

«En fait, nous avons atteint les objectifs que nous nous étions mutuellement fixés lors de la naissance du RIF», ont volontiers reconnu Mmes Bourdages et Desbiens.

«Cela dit, les deux parties ont la volonté ferme d’agir en partenariat si les situations ou les projets le commandent», ont précisé Christiane Desbiens et Brigitte Bourdages en réitérant qu’il s’agissait d’une décision qui a été mûrement réfléchie et qui s’est matérialisée dans un climat de bonne entente et de collaboration.

Autonomie des deux organisations

Les deux dirigeantes ont donc tenu à dire que les ressources dédiées au RIF continueront d’offrir des services aux entreprises, lesquels seront rendus par leur organisation respective (cégep ou commission scolaire) et selon les expertises développées par chacune.

«Il y a lieu de souligner l’ouverture d’esprit et l’excellente collaboration des membres du personnel concerné, tant à la commission scolaire qu’au cégep, et des directions des deux entités tout au long des discussions qui ont mené à la fin de cette alliance entre nos deux organisations», ont elles exprimé.

Mmes Bourdages et Desbiens ont conclu en assurant les entreprises et/ou organisations qui ont confié des mandats au RIF avant sa dissolution qu’ils seront menés à terme.

Par la suite, affirme-t-on, le cégep et la commission scolaire seront en mesure de voir adéquatement, de façon autonome et selon les formations qu’ils sont en mesure d’offrir, à la pérennité des services.

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