Jean-Claude Bonneau
Soutenir la réussite des jeunes, assurer l’essentiel, briser l’isolement social et bâtir des milieux de vie rassembleurs… voilà quatre champs d’action sur lesquels Centraide Centre-du-Québec veut tabler. Et ces grands champs d’action rejoignent en tous points les valeurs que véhiculent les deux coprésidents d’honneur de la campagne de financement 2018-2019 de l’organisme, le Drummondvillois Frédéric Fulham et le Victoriavillois Michaël Vincent.
Pour Frédéric Fulham, d’avoir à coeur le développement de sa région, c’est une façon en soi de redonner à notre société. Mais pourquoi s’engager dans une cause comme celle de Centraide. «Tout simplement parce que les valeurs de Centraide viennent ¨me chercher¨ là où c’est important et c’est pour cette raison que j’ai bien l’intention de passer de la parole aux actes.»
Toutes les causes sont bonnes
Pour le directeur du développement des affaires de Desjardins Entreprises, secteur commercial, industriel et immobilier, toutes les causes sont bonnes mais «on ne peut s’engager partout. Donc, il faut choisir ses combats. Cette année, j’ai choisi de m’engager pleinement au sein de Centraide parce que c’est une organisation bien structurée qui a pour principale mission de venir en aide aux organismes du milieu. Qui plus est, le territoire que couvre Centraide Centre-du-Québec est le même que celui de Desjardins Entreprises, soit les MRC de Drummond, d’Arthabaska, de Nicolet-Yamaska, de Bécancour et de L’Érable. C’est un territoire qui m’est très familier et j’espère être en mesure de sensibiliser plusieurs grandes organisations, plusieurs grandes entreprises à la cause de Centraide».
Pour ce jeune père de famille qui se définit comme un privilégié de la vie, il y a toujours trop de gens dans le besoin.
«On ne sait jamais quand la fatalité peut nous frapper. C’est une réalité et il faut s’y attarder. Il faut combattre cette pauvreté et cet isolement social. C’est le devoir de tout citoyen. Centraide ratisse large. L’an dernier, l’organisme a retourné plus de 1,1 M $ dans la collectivité en appuyant un bon nombre d’organismes et de projets. Cette année, le territoire de Centraide Centre-du-Québec s’est agrandi et il faut s’attendre à plus de demandes. C’est pour cela qu’il faut tout mettre en œuvre pour sensibiliser non seulement les entreprises, grandes, moyennes ou petites, mais aussi toute la population à la cause de Centraide.»
Au cours des prochaines semaines, des prochains mois, Frédéric Fulham a bien l’intention de parcourir la région pour mieux faire connaître les grands paramètres de Centraide Centre-du-Québec et, également, pour sensibiliser les preneurs de décisions.
«Les défis sont grands, très grands et il ne faut pas compter uniquement sur les grandes entreprises pour améliorer le sort des plus démunis. Il faut compter sur l’engagement de chaque personne qui a à cœur le mieux-être de la collectivité. Chaque don, petit ou grand, est important et je crois sincèrement que c’est devenu un devoir de société de venir en aide à ceux et celles qui sont dans le besoin.»
Des objectifs
Cette année, Centraide Centre-du-Québec a pris un virage en ne fixant aucun objectif financier quant à la prochaine campagne. On préfère plutôt miser sur des objectifs humains, avaient laissé entendre les dirigeants de l’organisme, lors de la conférence de presse lançant officiellement la campagne 2018-2019.
Pour Frédéric Fulham, «l’humain passe aussi avant tout. Mais il n’en demeure pas moins que le nerf de la guerre pour briser ce cycle de la pauvreté demeure l’engagement financier de chaque individu. L’an passé, Centraide Centre-du-Québec avait amassé un peu plus de 1,6 million $. Cette année, il serait très agréable de surpasser ce montant. Si on y arrive, ce sera un grand succès. Le défi est important et Michaël Vincent et moi avons l’intention de s’y attaquer. Pour ce faire, un cabinet formé de plusieurs personnes a été mis sur pied et chaque membre de ce cabinet est en mission. Personnellement, que ce soit à l’interne (chez Desjardins) ou à l’externe, j’ai bien l’intention de multiplier les représentations pour faire avancer la cause de Centraide. J’aime bien, à ma façon, contribuer au mieux-être des autres et quand nous parvenons à faire une différence, ça donne un sens à notre propre vie. Une chose est sûre et rassurante : Centraide, c’est du concret dans notre société et les valeurs de cet organisme rejoignent mes propres valeurs personnelles.»
La campagne de financement 2018-2019 de Centraide Centre-du-Québec est donc lancée pour de bon et Frédéric Fulham ne se gênera pas pour démontrer que d’aider son prochain demeure sans aucun doute le sentiment le plus gratifiant qui peut exister.
