La seconde chance de Nicolas Lachance

La seconde chance de Nicolas Lachance
Nicolas Lachance a saisi l'opportunité qui s'offrait à lui lorsque les Voltigeurs en ont fait son acquisition cet été. (Photo TC Media – archives

LHJMQ. Avoir 20 ans et être rejeté d’un club junior majeur ne veut pas dire pour autant que la carrière de hockeyeur soit terminée. Demandez-le à Nicolas Lachance.

Natif de Trois-Rivières, le gardien de but de 6’0 s’est présenté au dernier camp des Olympiques de Gatineau sachant bien qu’il n’allait pas y rester jusqu’au bout.

Venu en renfort au début de la campagne 2014-2015, Lachance a fini par jouer les seconds violons derrière le Gatinois François Brassard qui a été un élément fort de la formation outaouaise dans le sprint final.

Lorsque Benoît Groulx est allé chercher les services du portier Alex Bureau, le choix de 12e ronde en 2012 savait que son temps était compté. Élie Bérubé, Yan-Pavel Laplante et Tommy Veilleux allaient composer le trio de 20 ans à Gatineau. Il n’y avait plus de place pour lui alors.

«Je le savais avant même d’arriver au camp que je n’allais pas commencer la saison à Gatineau.»

«Mais je ne l’ai pas mal pris. Je voulais juste attirer le regard d’une équipe et montrer le plus que je pouvais faire dans les matchs préparatoires. J’étais confiant n’importe où j’allais jouer. J’étais content d’atterrir à Drummondville», explique Lachance.

Et c’est ce qui s’est produit. Les Voltigeurs ont contacté l’état-major des Olympiques qui l’ont échangé pour un choix de 9e ronde en 2017. L’organisation dirigée par Martin Raymond était insatisfaite de la performance de Joe Flescher.

Mais la partie face à son ancienne équipe n’était pas à saveur particulière, lance le principal intéressé. Pas de sentiment de rancœur ou de revanche vis-à-vis le club qui a jeté son dévolu sur lui il y a trois ans à l’encan qui prenait place à Québec.

«On sait que c’est dur de gagner à Gatineau et eux aussi ont un bon départ. On devait monter notre jeu d’un cran si on voulait gagner.»

Les Voltigeurs sont parmi les meilleures équipes au pays alors que plusieurs prédisaient le contraire avant le coup d’envoi de la présente saison.

«Drummondville est un club qui aime faire mentir le monde. On travaille fort chaque match et on mérite tout ce qui nous arrive grâce à notre éthique de travail et de notre préparation.»

Pas juste Drummondville qui contredit les experts. Lachance aussi.

«J’ai toujours été un underdog. J’aime ça me battre. C’est l’une de mes plus grandes qualités.»

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