HOCKEY. Même s’il n’a trouvé le fond du filet qu’à une seule reprise depuis le début de la saison, l’attaquant Giovanni Fiore est convaincu qu’il retrouvera bientôt sa touche magique, qui lui a permis d’être craint des gardiens adverses depuis le début de sa carrière.
Les dirigeants des Cataractes de Shawinigan ont eu des décisions difficiles à prendre lors du camp d’entraînement, eux qui ont envoyé Jérémy Auger à Rouyn-Noranda et Alexandre Delisle-Houde à Blainville-Boisbriand. Le vétéran Giovanni Fiore a connu de bons matchs pré-saison et a du même coup convaincu l’organisation avec laquelle il a amassé 13 points (6b,7a) en 27 rencontres l’an dernier. «J’ai pris du poids et de la vitesse. J’ai fait du powerskating et je sentais la différence lorsque j’embarquais sur la glace. Physiquement, je vais pouvoir frapper davantage. Je suis toujours un joueur offensif, qui veut amener de l’énergie et beaucoup d’offensive à l’équipe. J’ai toujours cru en moi pendant le camp et je savais qu’en travaillant fort, j’allais atteindre le niveau de jeu que je souhaitais», a affirmé le numéro 22.
L’ancien des Voltigeurs de Drummondville s’est promené d’un trio à l’autre au cours des derniers matchs, lui qui n’a touché la cible qu’à une seule reprise. «Je crois que je peux faire mieux. C’est à moi de montrer ce dont je suis capable aux entraîneurs pendant les pratiques. Je ne veux pas changer complètement mon jeu non plus».
Une famille
Les Cataractes de Shawinigan ont connu un bon début de saison, n’encaissant qu’un seul revers en temps réglementaire. «Nous sommes une vraie famille. Les joueurs sont proches les uns des autres, un peu plus que l’an dernier. Nous savons que nous serons forts cette année. Il ne faut pas se fier à notre début et continuer là-dessus. Il sera important de travailler 60 minutes et se concentrer sur chaque présence pour connaître une bonne saison».
Lorsqu’il est débarqué à Shawinigan en août, Giovanni Fiore a revu son ami Olivier Caouette, qu’il a bien connu à Drummondville. «C’est toujours le fun de revoir un ancien coéquipier. C’est sa dernière saison junior et c’est un bon leader. Tu le vois dans son jeu et à l’extérieur de la patinoire. C’est un gars que tu aimes avoir dans ton équipe, mais que tu n’aimes pas affronter», a-t-il lancé en riant.
L’entraîneur-chef Martin Bernard semble avoir une formation plus talentueuse que l’an dernier sous la main. «Tu vois que tout le monde est plus compétitif. Les nouvelles recrues travaillent fort comme le reste de l’équipe. Marvin s’améliore chaque jour. Il a connu un super départ et c’est sûr que ça nous aide. Nous sommes contents de l’avoir».
