Un essor fulgurant pour le développement résidentiel à Drummondville

Un essor fulgurant pour le développement résidentiel à Drummondville
Les six premiers mois de 2016 ont connu une croissance de 96 %  pour ce qui est des mises en chantiers

Josyane Cloutier
RÉSIDENTIEL.  Les premiers mois de 2016 ont vu le développement résidentiel dans le grand Drummond connaître un essor important, surtout en ce qui concerne les appartements : en effet, ce type de logement a connu une croissance de 257 %, selon la Société canadienne d’hypothèques et de logements (SCHL).

«Ce n’est pas utopique : les six premiers mois de 2016 ont connu une croissance de 96 %  pour ce qui est des mises en chantiers, précise l’économiste principal de l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ), Georges Lambert. Si on inclut les villages en périphérie de Drummondville, on peut quand même observer 74 % d’habitations de plus.» Les municipalités environnantes comprises dans les données sont Notre-Dame-du-Bon-Conseil, Saint-Cyrille-de-Wendover, Saint-Lucien, Wickham, Saint-Germain et Saint-Majorique.

Cette hausse fulgurante s’explique entre autres par le temps très froid qui a caractérisé le début de 2015 et qui a causé un retard important que l’industrie de la construction a peiné à rattraper au cours de l’année.

Rien que dans la Ville de Drummondville, 198 nouveaux appartements ont été bâtis dans les quatre premiers mois de 2016, une croissance qui ne s’était pas vue au moins depuis 2010. «Ce chiffre inclut tous les logements de type locatifs, que ce soit des appartements, des condos ou des résidences pour personnes âgées», ajoute l’économiste. Rappelons effectivement que les résidences Jazz ont récemment ajouté 177 logements à leur bâtiment principal.

Si on s’éloigne un peu du cœur de la ville, ce sont toutefois les maisons et les jumelés qui ont la cote : en moyenne, 95 % des nouvelles habitations construites en 2016 jusqu’à maintenant sont de type individuel. «La disponibilité des terrains, leur prix et l’évolution démographique vont venir jouer dans le type de logement qui sera construit», spécifie Georges Lambert.  

«Il y a une volonté de densifier la population de la part du gouvernement et des grandes villes depuis quelques années. Cela peut expliquer le fait que les maisons sont moins priorisées dans les centres urbains qu’ils peuvent l’être si on s’éloigne un peu», affirme Georges Lambert.

 

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