Sainte-Clotilde a maintenant une garderie

Sainte-Clotilde a maintenant une garderie

PETITE ENFANCE. Une première garderie en installation voit le jour à Sainte-Clotilde-de-Horton, une municipalité en pleine croissance. Dès le 4 avril, la Garderie éducative Mademoiselle coco pourra accueillir jusqu’à 31 enfants dans un environnement qui ne laissera personne indifférent.

Propriété d’Isabelle Faucher, directrice générale, ainsi que de Denise Longchamps et d’Yvan Faucher, ses parents, Mademoiselle coco représente un investissement de 750 000 $ et marque l’aboutissement d’environ quatre ans de réflexion et de travail acharné.

«On peut finalement dire haut et fort : "Enfin!". Depuis le temps qu’on attend. Certains en ont été témoins, ça n’a pas toujours été un processus facile, mais on a enfin réussi et on est fiers de présenter le résultat final», a exposé Mme Faucher, lors de l’inauguration, lundi.

Au dire de Sébastien Schneeberger, député de Drummond-Bois-Francs à l’Assemblée nationale, ce projet a passé à quelques cheveux d’être mis sur la glace, comme bien d’autres.

«C’est un projet qui a failli nous échapper. En 2014, quand la ministre de l’époque, Francine Charbonneau, est arrivée au ministère [de la Famille], beaucoup de projets ont été mis sur la table. J’ai eu plusieurs discussions avec celle-ci pour tenter de sauver le projet. J’ai misé sur le fait que c’était une garderie qui ne demandait aucun financement de la part du gouvernement, un plus dans le contexte des coupures. À force de cogner, le projet a été sauvé», a-t-il expliqué.

Chaque petit détail compte

Absolument tout dans ce lieu a été pensé et conçu en fonction des tout-petits, allant de la porte extérieure aux dimensions lilliputiennes, à la luminosité des locaux et aux espaces de jeux et de repos établis en fonction de chacun des groupes d’âge.

«Partout, on surpasse les normes de base du ministère par rapport à la dimension des pièces, à la grandeur des fenêtres et à la luminosité des lieux», a fait savoir fièrement Mme Faucher.

«Notre but est d’offrir un service de garde dans un environnement stimulant, sécurisant et amusant; un endroit exceptionnel autant au niveau du contenu que du contenant», a-t-elle ajouté, en précisant que la garderie compte à ce jour 18 inscriptions.

La superficie totale de la bâtisse est de près de 5000 pieds carrés répartie sur deux étages. Outre la pouponnière et trois autres locaux pour les bambins de 18 mois à cinq ans, un espace est prévu pour un futur local «multi» qui stimulera le développement psychomoteur des enfants.

Quant à l’aire de jeux extérieure, elle s’étend sur un peu plus de 14 000 pieds carrés incluant un espace dédié aux poupons (0-18 mois).

Le maire de Sainte-Clotilde-de-Horton, Simon Boucher, était très heureux de voir la concrétisation de ce projet alors que cette garderie arrive à point nommé avec l’implantation du projet de développement domiciliaire ayant un potentiel de 77 terrains.

«C’est une offre de plus pour nos familles. Une telle garderie est un incitatif primordial pour l’attrait de nouvelles familles et un levier important pour le développement de notre belle communauté», a-t-il affirmé.

Soulignons que sept emplois (éducatrices, cuisinière et adjointe administrative) sont créés.

Ouverture sur le monde

Ayant comme devise l’ouverture sur le monde, la garderie initiera les enfants à l’anglais et à l’espagnol, par des chansons ou des jeux, entre autres, en plus de leur faire connaître le monde qui les entoure. «Nous voulons leur faire découvrir différentes cultures par l’entremise de la nourriture, de la musique et de la langue. Notre mission fondamentale est de permettre aux enfants qui nous seront confiés de s’épanouir en toute liberté», précise Mme Faucher.

Qui plus est, dès l’été, les propriétaires ont prévu créer un potager dans l’immense aire de jeux. Fleurs, lavande, vignes, bleuets de même qu’une variété d’arbres fruitiers offriront une cour extérieure stimulante en plus de permettre aux éducatrices d’enseigner aux tout-petits les bienfaits de la nature. «Les enfants seront très contents de manger les épinards qu’ils auront fait pousser!» a lancé en riant la directrice générale.

Les menus seront élaborés selon les aliments propres à chacune des saisons. Un pays y sera même associé, et ce, dans le but de goûter à différents mets.

Enfin, les jeunes seront sensibilisés à l’écologie. «Par l’exemple et aussi par l’expérimentation, on veut inculquer aux adultes de demain l’importance de respecter l’environnement. On favorisera donc le recyclage, la réutilisation et l’achat local ou régional», indique-t-elle.

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