Présence d’une camionnette suspecte près de l’école Pie X

Présence d’une camionnette suspecte près de l’école Pie X
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SURVEILLANCE. La direction de l’école Pie X, la Commission scolaire des Chênes et la Sûreté du Québec ont redoublé de vigilance hier matin après qu’une jeune élève eut raconté avoir été abordée par deux individus à bord d’une camionnette blanche.

L’incident a été porté à l’attention de tous les parents de l’école via une lettre rédigée par la direction. La lettre a été publiée de façon non autorisée sur une page Facebook, où le nom de l’école et celui de la directrice avaient été caviardés. Il y est raconté que le conducteur du véhicule a offert à la petite fille de la conduire à l’école, ce qu’elle a refusé.

«Elle a fait ce qu’elle devait faire», a commenté Bernard Gauthier, secrétaire générale de la Commission scolaire des Chênes, confirmant les événements qui se sont déroulés dans le secteur de l’école Pie X. «Dans ces circonstances, il faut éviter de créer un vent de panique et nous prenons les mesures qui s’imposent, soit d’abord en avisant la Sûreté du Québec dont la collaboration est exemplaire. Il est bien certain que nous prenons zéro risque», a-t-il ajouté.

L’incident est aussi une occasion de rappeler aux élèves de mettre en application quelques consignes de sécurité dont celle qui consiste à rester groupés lorsqu’ils marchent pour aller à l’école ou pour retourner à la maison. Et surtout de ne pas parler avec les étrangers.

C’est la deuxième fois en un mois qu’une telle situation est rapportée à la commission scolaire. «Chaque fois, nous prenons les précautions nécessaires», a réitéré M. Gauthier.

À la Sûreté du Québec, on prend évidemment l’affaire au sérieux. «Une enquête est aussitôt lancée», a indiqué la porte-parole Aurélie Guindon. «Cela ne veut pas dire que nous émettrons immédiatement un communiqué. Il faut éviter dans un premier temps de créer un vent de panique avant de valider les informations. Au cours de la dernière année, deux ou trois cas semblables ont été portés à notre attention et ils se sont avérés non fondées», a-t-elle précisé.

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