Julie Parenteau renoue avec la compétition

Julie Parenteau renoue avec la compétition
Adepte de body fitness, Julie Parenteau ne ménage aucun effort à l’entraînement en vue de son retour à la compétition. (Photo : gracieuseté)

FITNESS. À 45 ans bien sonnés, Julie Parenteau effectue un retour à la compétition.

Adepte de body fitness, un sport dérivé du culturisme qui consiste à sculpter finement son corps afin d’être jugée sur la symétrie et la définition de ses muscles, Julie Parenteau se prépare à participer à une première compétition en cinq ans. Le concours d’envergure provinciale «Push Natural Classic» se déroulera le 27 avril, au théâtre Paul-Émile-Meloche de Vaudreuil-Dorion.

Ayant découvert l’entraînement à l’âge de 33 ans, Julie Parenteau a pris part à sa première épreuve de body fitness à l’âge de 40 ans. Après sa première position au championnat québécois et sa quatrième place au championnat canadien en 2019, la Drummondvilloise n’est pas remontée sur scène. Jusqu’à aujourd’hui.

«J’avais besoin d’un défi, explique Julie Parenteau à l’approche de cette compétition. Cinq ans plus tard, j’ai décidé de remonter sur le stage pour voir où je suis capable d’amener mon corps à 45 ans. Je veux voir s’il répond encore. À date, il s’en va à la bonne place!»

Julie Parenteau. (Photo : gracieuseté)

Tenue sous l’égide de l’Alliance des physiques canadiens, cette compétition servira de qualification pour le championnat canadien des physiques naturels qui se tiendra au mois d’août, à Toronto. En action dans les catégories «figure» 35 ans et plus et 45 ans et plus ainsi que dans la classe ouverte, Julie Parenteau vise rien de moins que la première position.

«C’est une compétition naturelle, c’est-à-dire sans dopage. On peut être testées en tout temps. C’est justement pourquoi j’ai choisi de m’y inscrire», indique Julie Parenteau.

Au-delà des apparences, la pratique de ce sport nécessite plusieurs sacrifices. Depuis l’automne dernier, Julie Parenteau respecte d’ailleurs un plan alimentaire strict et ne ménage aucun effort à l’entraînement sous la supervision du spécialiste Gabriel Lespérance.

«La vie sociale en prend parfois un petit coup, raconte-t-elle. C’est un défi autant mental que physique, sinon plus mental que physique dans mon cas. M’entraîner, c’est facile pour moi. J’aime ça, mais on ne peut pas s’asseoir sur nos lauriers si on veut aller chercher la coche de plus. Il faut toujours pousser plus et développer plus. Il faut sans cesse se parler. Tu es capable! Force plus! Ça prend beaucoup de discipline, tant sur le côté alimentaire que dans le gym et sur le plan du sommeil. Le mot discipline, c’est ce qui résume le mieux ce sport.»

Malgré des préjugés tenaces, le body fitness gagne donc à être connu, fait valoir Julie Parenteau.

Julie Parenteau. (Photo : gracieuseté)

«Les gens n’ont pas d’idée de toutes les heures qu’on en arrache au gym ou dans notre assiette. Ce n’est pas toujours rose! Les gens pensent que les filles veulent juste montrer leur corps, mais il faut voir au-delà de ça. C’est vraiment un sport à part entière. Ça demande autant de rigueur et de discipline que le hockey par exemple. C’est juste que nous, à la fin du processus, on est en bikini et en talons hauts sur un stage pour montrer le fruit de nos efforts des derniers mois», termine la passionnée d’entraînement, qui œuvre d’ailleurs dans ce domaine au Gym Proactif.

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