SANTÉ. Pas question de rester les bras croisés pour le CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec, même si le souhait de voir inscrit le projet de construction du nouvel hôpital au plan québécois des infrastructures (PQI) 2024 ne s’est pas concrétisé.
Les équipes dédiées à ce dossier seront fort occupées dans les prochains mois. L’objectif : gagner du temps d’ici la fameuse inscription au PQI, mais aussi d’ici la construction du futur centre hospitalier.
«La déception est là, car on ne se le cachera pas, il y a eu beaucoup de travail qui a été accompli dans la dernière année; on a fait un pas de géant. Puis tous les signaux étaient au vert. Toutefois, comme il s’agit d’un dossier important et de longue haleine, il faut poursuivre le travail et mobiliser nos gens pour qu’ils continuent de croire au projet», fait valoir Nathalie Boisvert, présidente-directrice générale adjointe du CIUSSS MCQ, responsable du Centre-du-Québec.
Prochaine étape : la rédaction du plan clinique.
«Le plan clinique peut se faire avec ou sans inscription au PQI. C’est quand même une étape majeure. L’objectif est de le finaliser d’ici les Fêtes. Nos cliniciens seront accompagnés par des gens du ministère de la Santé pour la rédaction», indique Mme Boisvert.
Le plan clinique se veut un document qui permet de définir les besoins de l’établissement non seulement cliniques (soins à la population) mais également dans les domaines de la recherche, de la gestion des ressources humaines et des équipements.
Le CIUSSS entend également évaluer la possibilité de pouvoir lancer l’étude d’opportunité, comme l’a suggéré en point de presse mercredi le président de la Fondation Sainte-Croix/Heriot, Robert Pelletier. Rappelons que les deux députés de la région s’étaient engagés durant les dernières élections provinciales à réaliser ladite étude.
Nathalie Boisvert demeure motivée, tout comme le reste de son équipe, à poursuivre les démarches, sachant qu’ils ont l’oreille attentive du ministère.
«Ce projet-là, c’est une route parsemée d’obstacles, mais aussi de petites victoires, comme celle d’avoir le privilège d’accueillir M. Dubé et le sous-ministre adjoint aux infrastructures, Luc Desbiens. Tous les deux ont constaté la vétusté de l’hôpital et ont compris que nos demandes étaient justifiées. Alors ça, c’est quand même de bon augure», exprime la dirigeante, à l’aube de sa fin de mandat.
Elle poursuit : «D’autre part, à travers les annonces de cette semaine au niveau du budget, on constate qu’il y a quand même une place accordée aux infrastructures de santé et d’éducation. On voit aussi dans ces annonces-là des possibilités d’être inscrit pour la mise à l’étude du projet.»
Bref, il est capital pour le CIUSSS de rester à l’affût et de «saisir toutes les opportunités» au cours des 12 prochains mois.
«Malgré la déception, on essaie de ne pas se laisser trop distraire. Nous attendons la visite prévue dans les prochaines semaines de M. Dubé. On va lui parler des prochaines étapes et voir comment on va consolider notre offre de services pour les prochaines années, notamment à l’urgence. On a déjà abordé le sujet avec lui et j’ai des raisons de croire qu’on aura son appui pour ça», conclut-elle, optimiste.
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