MAGAZINE. Voyageant aux quatre coins de la planète depuis des années, le Drummondvillois Charles Page continue de repousser les limites. Entre sa grande passion pour les voyages et son dévouement à gravir les plus hautes montagnes au monde, il trouve toujours le temps de combiner ces deux aspects dans sa vie.
Dans sa jeunesse, Charles Page adorait jouer aux explorateurs dans les bois avec ses amis. Il avait l’esprit véritable d’un aventurier comme le personnage Tintin dans les bandes dessinées, son idole de jeunesse. Il n’était pas du type à rester enfermé très longtemps et de jouer à des jeux vidéo.
Une fois adolescent, la passion pour le voyage s’est emparée de lui après avoir entendu l’histoire d’une femme qui avait voyagé un peu partout en Europe en mode «sac à dos».
«Aujourd’hui, on entend des histoires de la sorte plus fréquemment. À l’époque, en 2006, c’était quand même assez rare d’en entendre et ça m’avait fasciné», affirme M. Page, qui mentionne que certaines personnes l’ont inspiré à voyager.
C’est à 19 ans qu’il a pris l’avion pour la toute première fois. «C’était un vol Montréal-Paris. Je vais toujours m’en souvenir! Je partais à ce moment-là vers l’inconnu pour un voyage avec mon bon ami Guillaume. On quittait quelques mois pour l’Europe en sac à dos», se remémore le globe-trotteur de 36 ans.
Le principal intéressé poursuit : «C’est ce voyage qui a semé une grande curiosité en moi. Je pense que c’est un mot important dans ce qui me définit.»
Deux ans après son premier voyage, celui-ci est allé rejoindre son ami Guillaume en Corée du Sud pour ensuite faire un voyage de quelques mois en Asie.
En date d’aujourd’hui, Charles Page a visité pas moins d’une soixantaine de pays. Son périple autour du monde n’est pas près de se terminer, car il a l’intention de continuer d’explorer. D’ailleurs, au moment d’écrire ces lignes, ce dernier visite les paysages grandioses de Bali, en Indonésie, dans un voyage familial en compagnie de sa mère et de sa sœur.
Bien qu’il aime découvrir le monde, son amour pour le Québec est encore bien présent en lui. Comme le dit si bien l’expression : «Tu peux sortir le gars du Québec, mais tu ne peux pas sortir le Québec du gars.» Chaque fin de semaine, il quitte Drummondville pour visiter les différentes régions du Québec. Ses endroits de prédilection : les Cantons de l’Est, les Laurentides, Charlevoix, la Mauricie et la Gaspésie.
«C’est bien de découvrir le monde, mais j’aime bien consacrer mon temps les fins de semaine pour visiter les régions du Québec. Je suis reconnaissant de la chance qu’on a de vivre ici. J’adore les quatre saisons et il n’y a rien de mieux que de manger une poutine et un club aux homards en regardant la mer. On n’a rien à envier à personne en termes de paysages et de culture», assure celui qui possède une maison touristique en Gaspésie depuis neuf ans.
Que fait Charles Page pour se permettre de voyager partout dans le monde? Il profite souvent des longues fins de semaine pour voyager en Gaspésie. Pour ce qui est des voyages à travers le monde, il planifie toujours un voyage à l’étranger lors de ses six semaines de vacances qu’il a par année. Ce dernier travaille pour Soprema depuis bientôt dix ans et agit à titre de directeur de la spécification pour le bureau de Montréal.
Parmi les destinations qu’il a visitées, certaines places dans le monde l’ont particulièrement touchées. «Je conserve de bons souvenirs d’un voyage aux îles Galapagos, d’un voyage en Inde et au Sri Lanka avec mon père, d’un voyage humanitaire en Ouganda et d’un autre au Chili et en Patagonie avec ma mère. J’aime aussi l’esprit méditerranéen. Donc, des pays comme la Grèce, l’Italie, la France et l’Espagne sont des coups de cœur pour moi. J’aime leur gastronomie, leur mode de vie et toute l’histoire qu’on y retrouve.»
Passion des montagnes et… de l’Everest
Charles Page est également un grand amateur de montagnes. Depuis deux ans, il s’investit corps et âme pour être prêt afin de gravir les plus hautes montagnes du monde. D’ailleurs, c’est ce printemps que le Drummondvillois tentera de grimper le mont Everest. Entre sa passion du voyage et celle des montagnes, il n’aborde pas du tout la préparation de la même façon.
«Voyager est davantage une passion qui devient un loisir. La montagne est une passion qui est aussi un sport dangereux. Ça nécessite de la préparation et beaucoup plus de concessions que de partir en voyage», explique celui qui a amorcé son tour du monde il y a 17 ans.
«Quand je pars en voyage, je lis que très peu avant sur le pays. Quand je pars gravir une montagne, je veux faire partie d’une expédition où tout est planifié minutieusement. De mon côté, je m’organise pour être discipliné en entraînement afin d’arriver préparé», poursuit-il.
Se découvrir soi-même
Charles Page soutient avoir un «humour bien philosophique» lorsqu’il se fait questionner à propos de ses aventures.
«Je dis tout le temps que le plus beau voyage est le prochain ou bien que c’est celui qu’on fait à travers soi-même. C’est un peu ce que j’ai trouvé en faisant le chemin de Compostelle en 2021. En faisant mes voyages à travers mes périples en montagne, je remarque que peu importe le pays où je suis, c’est un voyage à travers moi-même que je fais», laisse savoir l’aventurier.
Le chemin de Compostelle, qui traverse la France et se termine en Espagne, est d’ailleurs l’endroit où la découverte de soi a fait le plus son œuvre pour M. Page. «En 2021, en contexte de pandémie, il y avait des restrictions et l’idée de voyager seul ne me plaisait pas forcément. Cependant, je me suis dit que le chemin de Compostelle était une bonne avenue pour voyager à travers soi-même et que cette aventure allait m’amener à rencontrer plein de gens. C’est lors de ce voyage que je me suis découvert une certaine forme de détermination, de persévérance et que j’ai commencé à adopter de meilleures habitudes de vie et à prendre part à différents défis.»
Un agenda chargé
Une chose est certaine, l’avenir lui promet de belles choses. Plusieurs pays sont sur sa liste de souhaits comprenant l’Afrique du Sud, le Japon, la Nouvelle-Zélande, l’Australie et la Jordanie.
«Bien que j’aie déjà beaucoup voyagé, j’aime l’idée qu’il y ait tout plein d’endroits où je n’ai pas encore mis les pieds. Un peu comme s’il restait des morceaux de gâteau que je n’ai pas encore touché. J’ai un grand rêve; celui d’aller un jour en Arctique et en Antarctique», partage Charles Page.
De plus, une idée commence tranquillement à germer dans sa tête concernant ses projets.
«J’aimerais un jour voyager par l’eau. Ce serait une aventure intéressante. Dans les prochaines années, j’aimerais apprendre à naviguer sur un voilier et partir un jour pour une odyssée à travers le monde», conclut celui qui a l’intention de réaliser ce projet dans une dizaine d’années seulement pour se laisser le temps de développer son pied marin.
Un voyage à 100 000 $
Charles Page deviendra le premier Drummondvillois à partir à la conquête du mont Everest le printemps prochain. Pour ajouter un aspect collectif à son défi, il souhaite amasser une somme de 100 000 $ qui sera totalement destinée à Opération Enfant Soleil, pour la cause des enfants malades. «La cause que j’ai choisie, elle me tient vraiment à cœur. C’est sans aucun doute les deux plus grands défis de ma vie», se réjouit-il. Pour faire un don : https://operationenfantsoleil.fundkyapp.com/fr/operation-everest
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