Gendron procure une 10e victoire consécutive aux Voltigeurs

Gendron procure une 10e victoire consécutive aux Voltigeurs
De retour à Gatineau, Alexis Gendron a procuré une victoire in extremis aux Voltigeurs, vendredi soir, au centre Slush Puppie. (Photo : Dominic Charette)

HOCKEY. Les Voltigeurs ont eu besoin de tout leur petit change pour venir à bout des Olympiques, vendredi soir, au centre Slush Puppie.

À l’issue d’un duel où ils ont constamment tiré de l’arrière, mais où leur talent a fini par remonter à la surface, les Drummondvillois ont finalement eu le dernier mot 5-4 en prolongation. De retour à Gatineau, Alexis Gendron a joué aux héros en inscrivant le but égalisateur en fin de rencontre, puis le filet vainqueur dès la 13e seconde de la période supplémentaire.

Après le match, la première étoile de la soirée a admis que ses coéquipiers ont peut-être pris leurs adversaires à la légère.

Alexis Gendron et les Voltigeurs arboraient leur troisième uniforme. (Photo : Dominic Charette)

«Comme tout humain, tu regardes le classement. Les Olympiques sont 17es, nous on est deuxièmes : tu peux penser que ça va être facile, mais finalement, ce n’est pas facile. C’est une ligue très serrée», a affirmé Alexis Gendron.

«En tant qu’équipe, ce n’était pas notre meilleur début de match, mais on est revenu fort en troisième et on a fini ça en beauté, a-t-il ajouté. Quand j’ai vu l’occasion, je ne voulais pas la manquer.»

Salué par son ancienne organisation par l’entremise d’une vidéo hommage, l’attaquant de 20 ans a reçu un bel accueil des quelque 3662 spectateurs.

«C’était vraiment émouvant! J’ai adoré mon temps ici. J’ai vécu mes plus beaux moments de hockey. Je vais toujours avoir les Olympiques tatoués sur le cœur, même si j’ai joué seulement une demi-saison ici», a lancé Alexis Gendron.

Toujours invaincus en 2024, les Voltigeurs ont prolongé leur série victorieuse à dix parties. S’élevant à 18 gains consécutifs, le record de concession a été établi en 2008-2009.

Insatisfait de la performance globale de son équipe, Sylvain Favreau s’est dit d’avis que ses joueurs doivent en tirer une leçon.

Riley Mercer a été testé par Mathis Gauthier. (Photo : Dominic Charette)

«En début de match, on contrôlait le jeu, mais ensuite, on a essayé d’en faire trop. On n’a pas bien géré notre rondelle, de telle sorte qu’on a donné des chances de marquer. Je n’ai vraiment pas aimé notre match, mais on a montré du caractère en troisième période. Il faut donner le crédit aux Olympiques. Ils ont travaillé très fort et ils nous ont donné un bon challenge. C’est une équipe qui n’abandonne pas», a fait valoir l’entraîneur-chef des Voltigeurs, qui a vu son club amasser un point dans un 14e match successif (13-0-1-0).

«On est content d’avoir les deux points, mais on doit en tirer une leçon. Il ne faut pas prendre personne à la légère. Quand on définit notre façon de jouer de la bonne manière, c’est aussi dans la constance. Il faut le faire à chaque match. Ce sont des petits détails, comme des changements plus sharps et une meilleure gestion de la rondelle. Ce n’est pas une switch qu’on peut allumer en séries. C’est en ce moment qu’il faut y travailler.»

Au passage, Sylvain Favreau a louangé le travail d’Alexis Gendron. «Alexis gagne beaucoup en maturité. Son passage dans le pro l’a beaucoup aidé. Ça a fait de lui un joueur plus complet. Il nous aide avec des buts, mais aussi avec sa maturité et son jeu sans la rondelle. Le crédit lui revient.»

Dans le camp des Olympiques, l’entraîneur-chef Benoît Desrosiers a salué l’effort et l’engagement de ses jeunes protégés. La formation gatinoise lutte farouchement pour s’assurer d’une place en séries.

«On a été en contrôle pendant le match. C’est de valeur, parce que notre équipe a tout donné du début à la fin. On affrontait une des meilleures équipes de la ligue. On aurait mérité un meilleur sort», a lancé celui qui a été impliqué dans une rumeur avec les Islanders de New York au cours des derniers jours.

Justin Boisselle (numéro 58) célèbre après avoir ouvert le pointage en première période. (Photo : Dominic Charette)

«Quand tu joues contre de telles équipes, tu dois avoir l’effort et la concentration de tes 20 joueurs. C’est ce qu’on a eu ce soir. Le talent de l’autre côté a eu ses opportunités et ils ont capitalisé, mais on a été chercher de l’expérience là-dedans», a ajouté Benoît Desrosiers.

Après avoir vu les Olympiques prendre les devants 2-0 en début de match, puis 3-1 au deuxième vingt et 4-2 en troisième période, les Voltigeurs ont refusé de baisser les bras. Le jeu de puissance a permis de réduire l’écart à un but, puis Alexis Gendron a fait opérer sa magie alors que Riley Mercer avait retraité au banc pour faire place à un patineur supplémentaire.

En fin de rencontre, une punition imposée à Jan Golicic pour avoir accroché est venue hanter les Olympiques en prolongation. Le tir foudroyant d’Alexis Gendron n’a donné aucune chance au gardien Zach Pelletier.

Jérémie Minville est pourchassé par Matteo Rotondi. (Photo : Dominic Charette)

Testé à 30 reprises, le portier de 17 ans s’est notamment dressé devant Lukas Landry et Sam Oliver en échappée. Ses coéquipiers ont dirigé 29 tirs vers Riley Mercer.

Dans la victoire, Alexis Gendron et Mikael Huchette ont récolté chacun deux buts et une passe. Vsevolod Komarov a terminé sa soirée de travail avec un but et trois aides. Auteur de deux mentions d’assistance, Ethan Gauthier amassé au moins un point dans un 15e match consécutif.

Justin Boisselle, Sander Wold, William Labranche et Nathan Lévesque ont touché la cible pour les Olympiques (15-26-3-2).

Malade, Maveric Lamoureux n’a pas revêtu l’uniforme dans cette rencontre.

Profitant d’un rare week-end de congé, les Voltigeurs (31-9-4-1) renoueront avec l’action jeudi soir prochain. L’équipe détentrice du premier rang au classement général, le Drakkar de Baie-Comeau (37-7-2-0), sera alors de passage au centre Marcel-Dionne.

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