Conseil en bref : la Ville se positionne pour une relance du centre-ville

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Par Emmanuelle LeBlond
Conseil en bref : la Ville se positionne pour une relance du centre-ville
Le centre-ville de Drummondville. (Photo : Ghyslain Bergeron)

MUNICIPAL. La Ville de Drummondville se joint au cri du cœur lancé par une dizaine d’organisations, appelant le gouvernement à mettre en place un plan pour revitaliser les centres-villes.

Les élus ont démontré leur soutien à la déclaration commune, lundi soir, lors de la séance du conseil municipal.

«Depuis plusieurs années, on s’occupe de valoriser le centre-ville. On demande plus d’aide financière afin de continuer à revitaliser et à garder notre patrimoine vivant. On veut permettre aux gens de venir en toute sécurité dans nos centres-villes. On déploie beaucoup d’effort et de mesures financières à notre niveau. On pense que le gouvernement a son mot à dire. Il peut nous aider dans la réussite de ce plan, tant pour la refonte de nos infrastructures et de nos rues afin de permettre aux gens d’y accéder plus facilement et à permettre à nos commerces d’y vivre», a mentionné Catherine Lassonde, conseillère du district 3 et présidente de la Commission du développement du centre-ville et du projet Fortissimo.

En 2022, le ministère de l’Économie et de l’Innovation a injecté un montant de 900 000 dollars destinés à la relance du centre-ville de Drummondville. Cette somme a servi à mettre en œuvre un plan de réaménagement des rues Heriot et des Forges.

«Ça peut paraître une grosse somme. Dès qu’on tombe dans des infrastructures, ça se dépense vite. On pense que c’était une aide qui a porté ses fruits. On a pu faire de belles choses avec cette enveloppe. Ce genre de financement devrait revenir pour assurer la vitalité des cœurs de ville», a soutenu la mairesse Stéphanie Lacoste.

Face aux défis tels que la concurrence des mégacentres commerciaux et le travail à distance (qui réduisent la fréquentation), mais aussi la crise de l’habitation et la montée de l’itinérance (qui créent des enjeux d’attractivité et de cohabitation), les signataires de la déclaration demandent au gouvernement d’établir une vision et un plan pour revitaliser ces lieux.

La déclaration propose huit actions mettant notamment l’accent sur la vitalité, l’accessibilité, le développement économique, la préservation du patrimoine, la mobilité durable et la modernisation de la fiscalité municipale.

L’objectif est de préserver ces centres vitaux afin d’assurer un avenir florissant non seulement dans les grandes villes, mais dans toutes les régions du Québec.

Place aux femmes

Les membres du conseil municipal ont déposé un rapport en lien avec le programme d’accès à l’égalité en emploi à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse.

Lors des dernières années, plusieurs actions ont été menées pour assurer une représentation équitable des personnes issues de groupes victimes de discrimination (femmes, personnes handicapées et autochtones).

Le travail porte ses fruits, a affirmé Stéphanie Lacoste. «Nous avons été particulièrement impressionnés par tout ce qui est mis en œuvre pour essayer d’atteindre nos objectifs de recrutement, entre autres au niveau de la hausse des femmes dans les postes-cadres de la Ville. On voit que notre directeur général, Francis Adam, prend ces questions au sérieux.»

Guide de rédaction inclusive

Alors que la MRC de Drummond a adopté son premier guide de rédaction inclusive, la Ville de Drummondville a affirmé qu’un tel document verra bientôt le jour au sein de l’organisation.

«Assurément, l’ensemble du personnel du service des communications a été formé l’année dernière là-dessus. Plusieurs membres des équipes municipales qui font de la rédaction ont été invités à la formation. La sensibilisation est faite», a dit le directeur des services des communications, Dominic Villeneuve.

«Dans le cadre du guide, il va être question de rédaction inclusive, de la rédaction épicène et la féminisation. Ça fait partie des projets de l’année 2024.»

C’est un dossier qui tient à cœur la mairesse : «C’est important que tout le monde se sente inclus et que le masculin ne prédomine pas dans tous nos écrits. Une communauté se tisse de différentes personnes», a-t-elle conclu.

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