TRIBUNE LIBRE. Bonjour à vous,
Depuis déjà bien longtemps, la Ville de Drummondville se dit Capitale du développement. À ma grande surprise, il y a quelques années, j’ai découvert que Drummondville n’offrait aucune subvention ou support dans l’achat de produits d’hygiène féminine réutilisables (culottes, coupes, serviettes, etc.) Il s’agissait toutefois de quelque chose de nouveau et peu populaire, je me suis donc dit qu’il s’agissait sûrement d’une question de temps.
Puis, me voici en 2022, lorsque j’ai voulu envisagé l’achat de couches lavables pour mon enfant à venir… Toujours rien d’offert par la fameuse «ville verte» sur aucun des plans mentionnés précédemment. Et puis, aujourd’hui, en 2024, Drummondville figure toujours parmi les quelques villes n’ayant pas suivi le groupe.
Nous pouvons apercevoir plusieurs affiches et œuvres pour faire la promotion de l’initiative «Gère ta poubelle» pour continuer dans le développement d’une ville responsable. Je cite d’ailleurs votre site à ce jour : «L’environnement occupe une place de choix au rang des priorités de l’administration municipale et de nombreuses mesures ont été mises en place — et continueront de l’être — pour préserver notre patrimoine naturel et assurer une gestion responsable et sécuritaire de nos matières résiduelles. Pour que ces efforts soient couronnés de succès, la collaboration de tous s’avère primordiale.» Mais dites-moi donc, que fait Drummondville pour réduire la quantité industrielle de couches et produits d’hygiène féminine jetés à tous les jours dans cette ville «moderne, prospère, animée et à dimension humaine» tandis que des milliers de femmes et de familles dépensent des sommes astronomiques pour faire leur part?
Pardonnez-moi mon anglicisme, mais c’est de la «bullshit» pour bien paraître; Drummondville œuvre effectivement à évoluer sur plusieurs plan et j’aime cette ville, mais elle me déçoit sûr ô combien de points si simples et évidents. N’y a-t-il vraiment aucun intérêt pour une problématique tant d’actualité? Vous connaissez sûrement l’expression québécoise «quand les bottines suivent pas les babines» et bien, chère ville de Drummondville, cette situation dont je vous fais part en est un très bon exemple.
Je ne doute pas que plusieurs projets sont probablement en priorité pour d’excellentes raisons, mais je crois tout de même que ce dernier ne l’est définitivement pas suffisamment. Le développement c’est aussi ça; c’est aussi de répondre autant aux plus petits besoins d’une population qu’aux plus grands.
Janny-Lynn Lévis, Drummondville
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