Cher monsieur Legault,
En tant qu’étudiantes en technique d’éducation à l’enfance ainsi que futures enseignantes au primaire, nous tenons à vous faire part de notre point de vue envers la grève.
Tout d’abord, nous comprenons le mécontentement du personnel de soutien ainsi que celui des enseignants. Ils sont exténués, et ce, avec raisons Ils sont surchargés, puisqu’ils ont de lourdes tâches de travail. Détrompez-vous, le personnel enseignant ainsi que celui de soutien ne travaillent pas seulement lors des heures de classe.
Par exemple, savez-vous ce que madame Geneviève, enseignante en deuxième année du primaire, fait lors de ses heures de dîner? Elle s’occupe de la petite Mia qui n’a personne à qui se confier, depuis que son éducatrice spécialisée est partie en congé de maladie, dû à son épuisement professionnel. De plus, savez-vous combien d’élèves ont été attitrés à monsieur Alain, éducateur spécialisé dans une école secondaire? Quinze! C’est inconcevable, puisqu’il ne peut pas être disponible pour chacun de façon équivalente et adéquate.
Bien que nous sommes en faveur avec la grève, nous avons des craintes vis-à-vis celle-ci. En effet, la grève entraîne des annulations de cours. En tant qu’étudiantes en dernière année au collégial, nous voulons obtenir notre diplôme dans les délais convenus afin de poursuivre nos études universitaires. La durée indéterminée de la grève cause du stress aux étudiants. Le stress peut affecter la réussite de certains élèves, ce qui est néfaste pour leur cheminement scolaire.
Nous espérons que vous prendrez en note l’opinion d’élèves, qui seront prochainement des employés de l’État.
Bien cordialement,
Léa et Maïka, deux étudiantes passionnées en techniques d’éducation à l’enfance
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