L’Université de Sherbrooke veut implanter un campus de médecine à Drummondville

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Par Cynthia Martel
L’Université de Sherbrooke veut implanter un campus de médecine à Drummondville
Selon le souhait de l'UdS, jusqu'à 10 étudiants par année seraient formés. (Photo : Deposit)

SANTÉ. Avec l’augmentation des admissions, l’Université de Sherbrooke (UdS) cherche à implanter un nouveau campus médical satellite. Drummondville est dans sa mire pour y former les futurs médecins.

Ayant déjà un partenariat bien établi avec les établissements de santé de Drummondville en ce qui a trait aux stages de spécialisation (études postdoctorales), la Faculté de médecine et des sciences de la santé (FMSS) de l’UdS souhaite maintenant y accroître son offre, notamment en implantant le programme de médecine prédoctoral via un campus satellite.

Le professeur Matthieu Touchette est le vice-doyen aux études médicales postdoctorales de l’Université de Sherbrooke. (Photo Ghyslain Bergeron)

«On veut accroître notre offre tant au niveau préclinique que clinique, car on est saturé; on commence à avoir beaucoup de gens dans nos campus délocalisés, comme à Saguenay et Moncton. Alors, on souhaite envoyer des étudiants – pas dans dix ans, mais dans deux ou trois ans maximum – faire le programme de médecine, leurs quatre premières années d’études, ailleurs. Et Drummondville est clairement sur la map pour ça. En plus, les professeurs répondent présents. Notre objectif est de pouvoir former une dizaine d’étudiants par année», a exposé le professeur Matthieu Touchette, également vice-doyen aux études médicales postdoctorales, lors de la rencontre organisée par le Comité de mobilisation médicale et citoyenne, le 10 octobre dernier.

En d’autres mots, si un campus voyait le jour dans la région, les étudiants auraient la possibilité de demeurer à Drummondville du début de leur formation théorique jusqu’à la fin de leur résidence (stages). Cela favoriserait l’attraction et la rétention de médecins.

«Ce serait une bonne nouvelle en soit, considérant que le Centre-du-Québec affiche un gros déficit en termes de médecins de famille, affirme au bout du fil la Dre Catherine Tétreault qui pratique au groupe de médecine familiale universitaire (GMF-U) de Drummondville. En ayant plus longtemps des étudiants dans nos établissements, des liens se tissent avec les professionnels en place, des projets sont mis sur pied, ce qui favorise l’attraction et la rétention. Et les étudiants ont plus de chance de développer un sentiment d’appartenance, ce qui augmente les chances de recrutement. Bref, l’équipe du GMF-U est très enthousiaste à l’idée d’un futur campus.»

La Dre Catherine Tétreault. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Si le recrutement du corps professoral peut représenter un enjeu pour certains programmes, la Dre Tétreault ne semble pas être préoccupée de ce côté.

«Nous avons déjà un bon bassin d’enseignants au GMF-U. Et en début de semaine, le professeur Éric Lachance (directeur du département de médecine de famille et de médecine d’urgence de l’UdS) est venu parler du projet à l’équipe. Bien qu’il soit encore très embryonnaire, mais quand même sérieux, on nous sensibilise déjà en vue du recrutement», explique-t-elle.

À lire également : L’UdS se positionne en faveur d’un nouvel hôpital et d’une région sociosanitaire

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