Une année de tous les records pour Défie le sentier

Photo de Claude-Hélène Desrosiers
Par Claude-Hélène Desrosiers
Une année de tous les records pour Défie le sentier
(Photo : Claude-Hélène Desrosiers)

COURSE. La 8e édition de Défie le sentier, présentée par le Groupe Canimex, avait lieu les 13 et 14 octobre au parc du Sanctuaire à Saint-Majorique. Il s’agit d’une année record en termes de participation. Le plaisir était visible sur les visages, dans le décor enchanteur de l’automne.

En ce samedi 14 octobre au matin, le soleil était éclatant. Des coureurs se réchauffaient au coin du feu avant ou après leur course. L’ambiance était détendue. Plusieurs distances étaient offertes aux participants : du défi 12 heures qui se déroulait dans la nuit de vendredi à samedi, en passant par le défi de l’aube, d’une durée de 4 h avec un départ à 5 h samedi matin, sans oublier les trajets plus courts (1, 2, 5, 8 10 km), en sentier ou sur piste cyclable.

Le coup d’envoi a été donné vendredi après-midi par 500 élèves des écoles de la région. Ils ont pu parcourir 2 ou 5 km entre amis, dans la forêt. Le volet scolaire de Défie le sentier a lui aussi connu sa meilleure année au niveau des inscriptions. «On voit qu’il y a de plus en plus d’écoles qui participent», a dit Frédéric Ouellet, un des organisateurs de l’événement. Une fois qu’ils avaient terminé leur course, les jeunes se massaient de chaque côté des clôtures d’arrivée, ce qui fait que «les jeunes qui finissaient au milieu des 500, c’était comme une finale du Tour de France», a-t-il comparé.

La course Défie le sentier est de plus en plus connue. Les organisateurs constatent un engouement. «On est partis de zéro il y a huit ans. Contrairement à Bromont, à Sainte-Anne, à Charlevoix, on n’a pas de dénivelé à offrir, mais on a des sentiers très difficiles. C’est le cachet de notre course. C’est un sentier qui est techniquement ardu, qui joue un peu dans la tête des participants à la longue», mentionne M. Ouellet.

Carl Alarie, gagnant du défi 12h. (Photo : Claude-Hélène Desrosiers)

Le gagnant du défi 12 h, Carl Alarie, a également établi un record : il a couru 96 km. La plus grande distance était auparavant de 88 km. «Au début, c’était vraiment long, mais je suis juste resté dans ma game, j’ai fait les tours en restant concentré sur ma course», a partagé le gagnant, qui affirme n’avoir établi aucune stratégie de course. Le jeune homme de 26 ans en est à sa deuxième année de course à pied seulement. «L’année passée, j’avais fait 80 km. Cette fois, j’ai pris moins de pauses et j’ai essayé de partir à la course à toutes les 5 minutes. Sur le parcours, il y a beaucoup de racines, c’était propice aux blessures. J’ai manqué me fouler la cheville une dizaine de fois», a raconté le gagnant du défi 12 h. Ce dernier a fait son premier Ironman cet été, qu’il a complété en 10 h 45.

Le défi de l’aube, qui débutait bien avant le lever du soleil, a aussi fait vivre de beaux moments aux coureurs. Un mot était sur toutes les lèvres : plaisir.

Guillaume Bédard et Charles Page ont relevé le défi de l’aube. (Photo : Claude-Hélène Desrosiers)

«J’étais avec un de mes chums et on a eu du plaisir, on a parlé. On a été chanceux avec la température, il a fait super beau. On a profité des couleurs de l’automne. C’est un bel événement. Il y avait certains endroits où c’était boueux un peu, ça faisait juste mettre un peu de piquant», a dit Charles Page, avec quelques blessures au bas du corps. Son ami, Guillaume Bédard, était du même avis, malgré la perte d’un ongle d’orteil. «C’était beaucoup moins boueux que les années précédentes. Ça part la journée en force !»

Un autre participant du défi de l’aube, Michel Saint-Cyr, en était à sa première expérience. «C’était ma plus longue distance à vie, tous terrains confondus». Il a finalement terminé en 3e position, malgré les racines et certaines sections du sentier plus boueuses.

Les organisateurs de l’événement étaient d’ailleurs heureux de constater que les sentiers étaient en meilleur état que ce qu’ils avaient prévu. «Avec l’été pluvieux qu’on a eu, on anticipait des sentiers très boueux, mais ils étaient beaucoup plus secs que ce qu’on aurait pu penser. Ça a amélioré les conditions pour les coureurs, et ça a sûrement aidé à établir le record d’assistance qu’on connait», a expliqué Frédéric Ouellet.

À lui seul, le groupe Canimex avait inscrit plus de 165 participants dans toutes les distances proposées, selon Annie Bergeron, responsable des événements corporatifs chez Canimex. D’autres entreprises ont pris part au défi en équipe ou en solo. Plus tard en matinée, ce samedi, des personnes de tous les âges, y compris des bébés en poussette, prenaient part à une marche. Les organisateurs veulent que Défie le sentier ait un cachet familial, convivial et festif, mais surtout, que les gens vivent une expérience plaisante.

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