Diotte conseillé par Weegar; Lamoureux sous l’aile de Dermott

Diotte conseillé par Weegar; Lamoureux sous l’aile de Dermott
Après avoir participé au tournoi des recrues des Flames en Colombie-Britannique, Mikael Diotte a disputé un premier match hors-concours dans la LNH. (Photo : Flames)

HOCKEY. D’ici quelques années, Mikael Diotte et Maveric Lamoureux pourraient s’affronter chez les professionnels. D’ici là, les deux vétérans défenseurs veulent aider les Voltigeurs à se hisser parmi les clubs aspirants aux grands honneurs dans la LHJMQ.

Fraîchement débarqué de Calgary, où il a participé au camp principal des Flames en tant que joueur invité, Mikael Diotte revient à Drummondville avec le sentiment du devoir accompli. À son troisième contact avec le hockey professionnel, l’arrière de 20 ans a eu l’occasion de disputer un premier match hors-concours dans la LNH, aidant les Flames à l’emporter 3-2 sur le Kraken à Seattle.

«Il y avait pas mal de gars de la LNH de l’autre bord, a raconté Mikael Diotte en faisant référence aux Jordan Eberle, Pierre-Édouard Bellemare, Matty Beniers et compagnie. Juste de pouvoir jouer contre eux autres, de me comparer à eux et de voir que je suis capable de jouer contre des gars de ce calibre, c’est encourageant.»

Mikael Diotte. (Photo d’archives, Ghyslain Bergeron)

Durant son séjour en Alberta, Mikael Diotte a notamment pu côtoyer de près le vétéran Mackenzie Weegar. Le jeune homme natif de Sainte-Julie s’inspire du style déployé par ce défenseur ontarien de 29 ans.

«Son jeu défensif est incroyable! C’est rare qu’il va se faire prendre à contre-pied. C’est aussi un défenseur qui a une très bonne première passe. Il est capable de bouger la rondelle et d’amener sa touche offensive. Bref, c’est un défenseur complet que j’essaie de regarder. C’est un bel exemple pour moi! Je lui ai demandé quelques petits trucs. Il a été super gentil et il m’a aidé», a relaté Mikael Diotte, qui a également eu l’occasion de discuter avec l’attaquant québécois Jonathan Huberdeau.

«Juste d’être entouré de pros, de voir leurs habitudes de vie, comment ils pratiquent, comment ils sont intenses, c’est sûr que c’est un exemple pour moi, a ajouté celui qui a également été invité par l’Avalanche et les Ducks ces dernières années. Il y a tellement de coachs sur la glace. Chaque action que tu fais, ils te regardent et ils vont venir te donner des conseils. J’ai pris des conseils de tout le monde et j’ai mis ça dans mon bagage.»

Ayant fait le plein de confiance à l’aube de sa quatrième et dernière saison dans les rangs juniors, Mikael Diotte ne revient pas à Drummondville à reculons, bien au contraire. Le défenseur de 6 pieds, 3 pouces et 202 livres veut transporter cette expérience afin d’en faire profiter ses coéquipiers.

«Je veux amener mon jeu physique et fiable en défensive, mais je suis aussi capable d’amener une petite touche offensive. À 20 ans, je veux surtout amener du leadership. Je veux donner le meilleur de moi-même à chaque match pour aider les Voltigeurs à connaître une grosse saison. On est une équipe qui veut aller loin en séries cette année. À toutes les positions, a beaucoup d’expérience et de profondeur. On revient avec plus de confiance que l’an dernier. Je suis convaincu qu’on va connaître du succès.»

Lamoureux revient grandi

Arrivé en Arizona quelques semaines avant le début du camp des recrues des Coyotes, Maveric Lamoureux a eu l’occasion de s’entraîner avec des vétérans de la LNH tels que Clayton Keller, Tage Thompson et Auston Matthews.

«Ça m’a aidé beaucoup. En pratiquant et en jouant des matchs avec des gars comme eux, tu apprends beaucoup. Ça te force à pousser encore plus pour t’améliorer. Ça m’a tellement aidé à comprendre la game au prochain niveau. Ça ressemble au junior, sauf que les gars sont pas mal plus vites et plus gros. L’exécution est plus rapide», a affirmé le défenseur de 19 ans.

Maveric Lamoureux. (Photo : Coyotes)

À son deuxième camp depuis qu’il a été repêché en première ronde par les Coyotes, Lamoureux a notamment disputé deux matchs préparatoires. Après avoir affronté les Blues, le jeune colosse de 6 pieds, 7 pouces et 214 livres a marqué un but dans un revers de 3-1 face aux Golden Knights.

«À Vegas, l’aréna était presque plein. Il y avait beaucoup de bruit et d’atmosphère! Avant le match, j’étais quand même stressé, mais plus ça avançait, plus je prenais mon aise. Je trouve que j’ai vraiment bien fait ça. Je me sentais à ma place. Jouer un match comme ça, c’est déjà un rêve, mais de marquer un but en plus, c’était incroyable», a raconté Lamoureux, qui s’est notamment frotté aux vétérans Jack Eichel, William Karlsson et Shea Theodore.

En Arizona, le Lavallois a été pris sous l’aile de Travis Dermott, un défenseur ontarien de 26 ans récemment acquis par les Coyotes.

«Travis est une personne incroyable. C’était mon partenaire de jeu dans les pratiques. J’ai joué avec lui en avantage numérique. Il communiquait beaucoup avec moi. Il me donnait des petits trucs. Il me disait où me placer pour recevoir la rondelle. Il était toujours là pour m’encourager : Let’s go kid, tu fais bien ça! Continue comme ça! Il a vraiment été bon pour me faire sentir à l’aise. J’ai vraiment apprécié ce qu’il a fait pour moi là-bas», a exprimé Lamoureux.

Ressortant grandi de cette expérience, Maveric Lamoureux veut maintenant exercer son leadership sur ses jeunes coéquipiers.

«Tout le bagage que j’ai acquis là-bas, je veux le ramener ici. Je veux partager quelques trucs avec les gars. Comment ça marche chez les pros? Comment c’est, la vie d’un joueur de hockey professionnel? Dans la LNH, les gars ne laissent aucun petit détail de côté. Personne ne triche, parce que sinon, c’est le gars à côté de lui qui va prendre l’opportunité.»

De retour à Drummondville, Maveric Lamoureux a d’ailleurs retrouvé le même niveau de rigueur que chez les professionnels dans les entraînements dirigés par l’entraîneur-chef Sylvain Favreau. «Sly est vraiment bon pour nous garder à l’ordre. Il ne laisse aucun détail de côté. Pendant les pratiques, tu ne peux pas y aller à moitié, parce qu’il va te le dire. Avec lui, on n’a aucun passe-droit.»

À sa quatrième saison dans l’uniforme des Voltigeurs, Maveric Lamoureux se sent d’attaque pour aider l’équipe à atteindre les plus hauts sommets de la LHJMQ. «On a presque le même groupe que l’année passée, mais on est tous un an plus vieux. On a tous de l’expérience. Je suis très confiant en l’équipe qu’on a cette année. Je pense vraiment qu’on va avoir une bonne saison et qu’on va se rendre loin», a conclu le numéro 13 des Rouges.

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