Nutrition Animale ouvre un deuxième magasin à Saint-Nicéphore

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Par Lise Tremblay
Nutrition Animale ouvre un deuxième magasin à Saint-Nicéphore
Marie-Laurence Cournoyer, directrice, et Julie Lavoie, propriétaire des entreprises Nutrition Animale René-Lévesque et Nutrition Animale Saint-Joseph à leur nouveau local. (Photo : Ghyslain Bergeron)

COMMERCE. Spécialisée dans la vente de nourriture et d’accessoires dédiés aux animaux, la boutique Nutrition Animale de Drummondville voit grand et ouvre un deuxième magasin dans le secteur Saint-Nicéphore. Un investissement avoisinant les 500 000 $ qui n’est pas sans étonner dans le contexte inflationniste d’aujourd’hui.

À compter du 30 septembre, les propriétaires d’animaux auront droit à un nouveau point de service au 4450, boulevard Saint-Joseph, pour faire les emplettes de leurs animaux de compagnie.

«Dès 2021, j’ai réalisé que j’avais besoin d’un nouveau local et d’un entrepôt. Ma force, c’est le volume. Plus j’achète en gros, mieux c’est pour la clientèle. Le fait que je sois indépendante me donne accès à tout, ce qui est un net avantage», a fait savoir Julie Lavoie, la propriétaire de l’entreprise durant un entretien s’étant déroulé dans son nouveau local en pleine rénovation.

Ce n’est pas la première fois que cette jeune femme d’affaires utilise son casque rose. En 2021, elle a rénové de fond en comble son local du boulevard René-Lévesque. Elle y a investi quelques milliers de dollars pour rafraîchir, réaménager les 2000 pieds carrés mis à sa disposition, mais aussi pour acquérir huit grands congélateurs pour lui permettre de répondre présente à la forte demande d’aliments crus et congelés dédiés aux chiens.

L’ouverture du deuxième magasin est prévue pour le 30 septembre. (Photo Ghyslain Bergeron)

«Ces rénovations sont venues régler une bonne partie de nos problèmes d’espace, mais pas tout. On s’est vite sentis à nouveau à l’étroit. Dans le cru aussi, je mise sur le volume. C’est pourquoi j’ai inclus dans le projet la fabrication d’une grande chambre froide. Le local choisi est vraiment l’idéal : j’ai de la place pour ouvrir un deuxième magasin de 3200 pieds carrés et un entrepôt sous un même toit, et ce, dans un secteur de la ville qui est en plein développement», fait-elle observer.

Le nouveau commerce offrira une gamme élargie de produits permettant de chouchouter tous les animaux de compagnie, les chats et les chiens, mais également les oiseaux, les poissons, les reptiles, les rongeurs et autres.

Son ouverture facilitera considérablement les opérations à l’interne.

«On sera plus efficaces, se réjouit Mme Lavoie. Les employés auront beaucoup moins de manipulation à faire. On n’aura plus besoin d’entrer le stock par la petite porte d’en avant, chercher de l’espace et faire l’inventaire en étant coincé. On n’aura plus besoin de jouer à Tetris». On va avoir une porte de garage pour recevoir la marchandise. L’entrepôt constituera ni plus ni moins que notre centre de distribution pour les deux magasins. En commandant en volume, tous nos investissements vont finir par se payer tout seuls.»

À ce propos, soulignons que sept personnes travaillent au sein de l’entreprise. Avec l’ouverture des installations du secteur Saint-Nicéphore, trois autres personnes devraient s’ajouter à la liste à court terme et cinq autres au fil des mois.

«On est contentes aussi de revitaliser ce local. Il était vacant depuis 2008. C’est très grand. Près de 15 000 pieds carrés. Disons que ça prend un gros commerce pour prendre ça en charge!», soulève Marie-Laurence Cournoyer, qui assure la direction de l’entreprise.

Soulignons qu’en plus de ce projet, un nouveau site web transactionnel sera bientôt lancé de même qu’un service de livraison.

«On a un calepin rempli d’idées pour l’avenir! On se lance constamment des défis. Récemment, on a jasé avec plusieurs représentants qui sont dans cette industrie depuis de nombreuses années et tous nous ont dit qu’ils n’ont jamais vu un commerce indépendant comme le nôtre. Je crois qu’on nous a souvent sous-estimées comme femmes d’affaires, mais en même temps, ça peut être une force. À première vue, on peut avoir l’air de deux fofolles, mais ça roule notre affaire et on sait où on s’en va. On est comme des entrepreneures undercover!», terminent Mme Lavoie et Cournoyer.

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