Les rues étaient roses de monde

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Par Claude-Hélène Desrosiers
Les rues étaient roses de monde
(Photo : Claude-Hélène Desrosiers)

COMMUNAUTÉ. Cette année, la Ride de filles comptait 1000 participantes, soit près du double de l’an dernier. Ce qui veut dire plus de plaisir, mais aussi plus d’argent remis à la Fondation du cancer du sein du Québec (FCSQ). L’objectif initial a été dépassé : ce sont 571 593$ qui ont été amassés. Une année de tous les records.

Les motocyclistes, certaines survivantes ou combattantes du cancer du sein, sont parties de Drummondville ce 8 juillet au matin, ont fait une pause à Tingwick et se sont dirigées vers Victoriaville, ou elles ont dîné. De retour à Drummondville, un souper les attendait, suivi d’un spectacle mettant en vedette Lulu Hughes, Luce Dufault, Brigitte Boisjoli, Kevin Parent, Rick Hughes et Les Koristes. Toutes les ventes de billets allant directement en dons à la FSCQ, ce spectacle ouvert à tous aura permis d’amasser environ de 40 000$.

Le succès de l’événement a été confirmé avec Mélanie Lebreux, directrice générale adjointe à la sécurité et trésorière de la Ride de filles. «Ça a été des records d’année en année». L’événement fondé par Sylvie Brisebois a eu des débuts plus modestes, avec 50 participantes la première année en 2009. Cette année, l’organisme a dû arrêter les inscriptions à 1000, pour respecter ses capacités d’organisation, déjà largement sollicitées.

L’ensemble des personnes impliquées dans l’organisme Ride de filles sont des bénévoles, en incluant la porte-parole et présidente Lulu Hugues qui s’implique énormément. «Nous n’aurions pas pu avoir meilleure porte-parole. Elle a un cœur en or. C’est Sylvie Brisebois, la fondatrice, qui est allée la chercher. Lulu ne voulait pas être porte-parole car elle ne conduisait pas de moto. Sylvie lui a trouvé une moto, alors Lulu est allée faire son cours de conduite de moto, et c’est comme ça que tout s’est enchaîné», raconte Mélanie Lebreux.

«Le cancer du sein, plus ça va, plus il est guéri rapidement grâce à la recherche et la prévention. Ça touche aussi les hommes», précise Mme Lebreux. Cette dernière confie avoir rencontré des professionnels de la santé, dont une chirurgienne, qui lui ont confirmé à quel point ils voyaient la recherche faire une différence sur le terrain.

Rappelons que l’organisme Ride de filles en était à sa 15e édition.

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