À la découverte du majestueux Maine coon

Photo de Ghyslain Bergeron
Par Ghyslain Bergeron
À la découverte du majestueux Maine coon
Amélie Turcotte et Jérôme Filion élèvent des chats de race Maine coon. (Photo : Ghyslain Bergeron)

MAGAZINE. Il est souvent géant. Sa fourrure et sa majestueuse queue sont fournies. Ses oreilles poilues et son museau pointu lui donnent des airs de roi de la jungle. Mais, derrière ces fortes caractéristiques, se cache un félin affectueux et très curieux qui s’intègre facilement dans le quotidien des humains.

Dete vient du Portugal. Simba et Sylvie de la Russie. Ces chats Maine coon ont tous trouvé refuge à Saint-Cyrille-de-Wendover dans une chatterie familiale. La nouvelle venue, Èva, est la première chatte québécoise de la lignée.

Les chatons sont lentement stimulés. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Les «parents» de ces félins n’étaient pas destinés à fonder un élevage de Maine coon. «Notre belle histoire est le fruit du hasard, car mon conjoint est électricien et je suis éducatrice reconnue en milieu familial. Le père d’un des enfants que je gardais avait un élevage et il a décidé de le vendre en raison de son déménagement. Comme j’avais déjà effectué des recherches sur cette race et que j’avais un intérêt, le match était parfait», a expliqué Amélie Turcotte, propriétaire de l’élevage.

Pendant environ un an, le mentor a dévoilé les secrets du métier au couple cyrillois qui a aussi pris le temps d’aménager des espaces dédiés aux chats.

«Outre l’investissement pour l’achat de l’élevage, il a fallu diviser des pièces au sous-sol. Ainsi, deux espaces sont réservés pour les accouchements et le sevrage des chatons. Des tapis chauffants et une ventilation adéquate sont nécessaires. Dans une autre pièce, notre mâle a sa garçonnière et son espace de vie. Ils sont gâtés!», a expliqué Jérôme Filion.

La passion et l’amour de la race sont au cœur de l’élevage qui restera familial. C’est sans compter les heures durant lesquelles Mme Turcotte prend soin des chats.

Sylvie a donné naissance à quelques chatons au cours des dernières semaines. (Photo : Ghyslain Bergeron)

«Mon plaisir, c’est l’accouchement. Les 10 premiers jours sont critiques, mais par la suite on peut en profiter. J’accorde une grande importance au développement du chaton. Ainsi, c’est lentement que j’introduis des stimuli. Ils sont sensibilisés au bruit, aux odeurs. Après quelques semaines, ils ont accès à une autre pièce où des jeux sont accessibles. Par la suite, ils peuvent rencontrer les autres chats, les enfants de mon milieu familial et même le chien. Ça en fait d’excellents chats», a-t-elle ajouté.

Le Maine coon est affectueux, expressif, doux et il s’intéresse à tout ce que ses maîtres peuvent faire. Facile à soigner, il est un animal de compagnie agréable à élever.

«On a habitué les chatons au brossage, à la coupe de griffes. Il faut le faire tôt pour les désensibiliser et qu’ils n’aient pas peur des instruments. Vers 6-7 mois, ils ont déjà une morphologie de chat adulte d’autres races! Ils grandissent vite. On laisse plein d’informations aux nouvelles familles d’accueil, car on ne veut rien laisser au hasard. On souhaite faire connaître cette race et transmettre notre passion aux gens d’un peu partout», a conclu le couple Turcotte-Filion.

Le Maine coon en chiffres

  • L’une des plus grandes races du monde
  • La femelle pèse entre 9 et 13 livres
  • Le mâle peut dépasser les 14 livres
  • Le Maine coon a une espérance de vie de 14 à 20 ans
  • Ils ont une croissance qui dure entre trois et cinq ans
Partager cet article