De l’initiation à la course jusqu’au marathon

De l’initiation à la course jusqu’au marathon
Sept ans après avoir découvert la course à pied, Dalida Pongudom se prépare à participer à son deuxième marathon. (Photo : Ghyslain Bergeron)

MAGAZINE. Il y a sept ans, le sport ne faisait pas partie de la vie de Dalida Pongudom. Aujourd’hui, la Drummondvilloise de 42 ans se prépare à participer à son deuxième marathon.

C’est un peu par hasard, en tombant sur une publicité de la boutique Zone course offrant une session d’initiation à la course à pied, que Dalida Pongudom s’est sentie interpellée.

«Ça m’a accroché, raconte-t-elle. C’était écrit dans l’annonce que cette session était destinée aux personnes qui pensent que la course à pied n’est pas pour elles. Ma foi, je suis une de ces personnes! Étant peu sportive à l’époque, j’avais bien envie d’être en meilleure forme physique et je voyais bien que de plus en plus de personnes couraient dans les rues. Pourquoi ne pas apprendre à courir moi aussi?»

Dalida Pongudom. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Les débuts de Dalida Pongudom à la course à pied n’ont pas été de tout repos. «Courir 30 secondes était demandant. J’étais très essoufflée. De plus, j’étais dans les personnes qui couraient parmi les dernières dans le groupe et qui progressaient moins rapidement que la majorité du groupe. J’ai appris rapidement à ne pas me comparer aux autres, car j’entreprenais cette démarche de mise en forme pour moi avant tout.»

«J’ai constaté que la course m’apporte un bien-être, me vide l’esprit et diminue mon stress au quotidien, poursuit celle qui est à l’emploi du centre de services scolaire des Chênes. C’est ce qui m’a donné la piqûre de ce sport. J’ai adopté la philosophie de courir au pace du bonheur!»

Depuis sept ans, Dalida Pongudom renouvelle son inscription à chacune des sessions de course. Certains de ses amis ont d’ailleurs emboîté le pas. «Je trouve ça plaisant de pratiquer ce sport en groupe. On fait de belles rencontres, on s’encourage les uns et les autres. Il y a une très belle communauté de coureurs dans notre ville. Aussi, avoir un horaire imposé m’aide à rester disciplinée.»

Au fil du temps, Dalida Pongudom a découvert en elle une coureuse motivée qui a souvent le goût du dépassement de soi. Pour maintenir sa motivation élevée, elle s’inscrit à des courses.

«Avoir une ou des courses officielles en vue, ça m’oblige en quelque sorte à m’entraîner. Je carbure aux défis, exprime celle dont les parents sont originaires du Laos. Quand des amis coureurs me proposent des défis, j’embarque à fond. Parfois, c’est moi qui en propose à mes amis. Par exemple, courir un certain nombre de kilomètres dans un mois ou courir un demi-marathon à la piste intérieure. Je suis reconnue par mon entourage comme une personne persévérante et qui aime encourager ses camarades!»

Pendant la pandémie, alors qu’elle entamait sa première session de demi-marathon (21,1 km), Dalida Pongudom a dû composer avec l’arrêt des cours après seulement trois semaines en raison du confinement.

«Ce ne fut pas facile, mais j’ai dû apprendre à courir seule. Cela a pris un certain temps avant que j’y arrive. Il y a eu le soutien extraordinaire de la coach et des participants du groupe via notre page Facebook. Je suis parvenue à faire mon premier demi-marathon en solo durant la pandémie», relate-t-elle fièrement.

Dalida Pongudom. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Aujourd’hui, Dalida Pongudom ose sortir de sa zone de confort. Depuis un an et demi, la mère d’un garçon de 15 ans expérimente la course en sentier. En octobre dernier, elle a participé à une épreuve de 12 heures de nuit dans le cadre de l’événement Défie le sentier, en plein cœur de la forêt Drummond.

«J’ai couru six boucles de huit kilomètres à mon rythme, le pace du bonheur. Je trouve que la course en sentier, c’est plus ressourçant que la course sur route. Courir dans la nature, ça fait changement et c’est moins monotone.»

En mai 2022, Dalida Pongudom a couru son premier marathon lors de la Course des Chênes-toi. Le 21 mai prochain, elle prendra part à sa deuxième épreuve de 42,2 km dans les rues de Drummondville.

«Je vous assure que la course à pied est accessible à tous. L’essayer, c’est l’adopter! Qui sait? Si vous essayez, vous serez peut-être aussi contaminé que moi! Mes conseils aux personnes qui débutent la course : progressez à votre rythme, ne vous comparez pas aux autres faites-le dans le plaisir», conclut Dalida Pongudom avec son sourire contagieux.

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