SOCIÉTÉ. La simulation a été soigneusement préparée à l’approche des bals des finissants. Après une soirée bien arrosée, quatre amis quittent les lieux d’une fête à bord d’une voiture. Personne ne tente de les arrêter. Quelques minutes plus tard, l’inévitable arrive, le véhicule fait une embardée sur l’autoroute.
C’est jeudi après-midi que l’Espace Rivier a présenté l’annuelle simulation d’un accident de la route mortel.
À l’écran géant du centre Marcel-Dionne, un film d’une quinzaine de minutes est présenté aux quelque 970 étudiants des écoles secondaires de la région. L’histoire commence alors que des amis participent à une fête où tous sont invités («open house»). Feu de camp, jeu de «beer pong», alcool s’enchaînent. Ensuite, c’est le drame.
La sortie de route est violente. L’une des passagères, assise à l’arrière, a été éjectée de la voiture lors de l’accident et elle est morte sur le coup, le crâne fracassé sur le sol. L’autre fille, que l’on pouvait entendre crier et pleurer grâce à un micro, s’en est sortie, mais elle devra vivre avec une paraplégie pour le restant de ses jours. L’occupant avant a été gravement blessé. Lors de son transport en ambulance vers l’hôpital, il a fait un arrêt cardiaque et il est finalement décédé.
Les policiers ont rapidement soupçonné que le conducteur avait les facultés affaiblies. À la suite d’un test physique échoué, le conducteur a été arrêté sur place et sera accusé de conduite avec les facultés affaiblies causant la mort. Son dossier criminel sera actif pour le restant de ses jours.
Lors de la simulation, tous les détails ont été pensés. Les pompiers ont procédé à la décarcération des occupants de la voiture, les ambulanciers sont intervenus auprès des victimes, le coroner Yvon Garneau est venu constater le décès et les préposés de la morgue de J.N. Donais ont transporté le corps de la jeune fille décédée.
