Infirmières : Québec solidaire Mauricie demande au CIUSSS de revenir sur sa décision

Infirmières : Québec solidaire Mauricie demande au CIUSSS de revenir sur sa décision
Simon Piotte, co-porte-parole de Québec solidaire Mauricie, et Steven Roy Cullen, candidat de Québec solidaire Trois-Rivières aux élections générales de 2022. (Photo : Gracieuseté)

SANTÉ. Québec solidaire Mauricie demande à la direction du CIUSSS MCQ de revenir sur sa décision de forcer les infirmières à travailler une fin de semaine sur trois.

Le 19 mars, des représentants de Québec solidaire Mauricie se sont joints aux infirmières rassemblées devant le Centre hospitalier affilié universitaire régional de Trois-Rivières pour revendiquer une amélioration de leurs conditions de travail.

«On dit vouloir combler un manque d’effectifs dans les services 24/7, mais on risque d’empirer la situation de pénurie de personnel si la direction du CIUSSS-MCQ poursuit son entêtement», se préoccupe Lianne Seykora, co-porte-parole de Québec solidaire Mauricie.

«En forçant les infirmières à travailler une fin de semaine sur trois dans des secteurs qui ne sont pas nécessairement les leurs, on nie les spécialités des professionnelles en soins et on met à risque la population en plus de réduire les services disponibles ailleurs dans le réseau», s’indigne Steven Roy Cullen, candidat pour Québec solidaire Trois-Rivières aux élections générales de 2022.

En plus de demander au CIUSSS-MCQ de revenir sur sa décision, QS Mauricie souhaite que la direction entreprenne des discussions avec le Syndicat des professionnelles en soins de la Mauricie et du Centre-du-Québec ainsi que les infirmières directement concernées par le manque d’effectifs actuel à l’hôpital Sainte-Croix de Drummondville pour trouver des solutions humaines aux problématiques
administratives.

«Il faudra un jour ou l’autre arrêter de mettre des pansements et appliquer de véritables remèdes au réseau de la santé. Il faut éliminer notre dépendance aux agences de placement privées, analyser l’organisation des soins notamment pour nos personnes aînées, questionner le pouvoir du Collège des médecins et remettre les CLSC au centre des soins de première ligne. Entretemps, cessons de traiter les infirmières comme des numéros», conclut Simon Piotte, co-porte-parole de Québec solidaire Mauricie. (CGM)

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