ÉCONOMIE. La Ville de Drummondville veut concevoir et aménager ses prochains parcs industriels en se basant sur les principes de développement durable.
Dans un projet d’écoparc industriel, tout est pensé pour réduire l’impact environnemental des activités qui s’y trouvent. Les entreprises implantées sont invitées à intégrer des pratiques d’affaires responsables. De plus, la préservation de la biodiversité et des milieux naturels constitue un volet important de l’aménagement de ce type de zone industrielle.
«Au lieu de voir les milieux humides comme quelque chose de négatif, il faut en faire une force, une opportunité. Donc notre objectif c’est de définir des lots qui sont bordés par des milieux naturels», indique la mairesse de Drummondville, Stéphanie Lacoste, soulignant que la Ville a une «volonté politique bien marquée» de faire du développement économique durable une priorité.
Au sein de ses écoparcs, la Ville souhaite créer de véritables milieux de vie, où il est agréable de travailler.
«Les écoparcs contribueront à un cadre de travail plus humain, argument avantageux pour l’attraction et surtout, la rétention de la main-d’œuvre. Par exemple, lors des pauses, les employés vont pouvoir faire une promenade au bord d’un plan d’eau protégé mais aménagé», suggère la première magistrate.
Soulignons que le projet du parc industriel du secteur Saint-Nicéphore se trouve toujours sur la planche à dessin. Complétant la Vitrine 55, le délai estimé pour son développement est de cinq ans.
Les travaux pour celui implanté à Saint-Charles ont récemment débuté, la Ville ayant reçu les permis octroyés par le ministère de l’Environnement, en raison de la présence de milieux humides et hydriques. Situé à proximité de l’entreprise Sintra, ce parc sera d’une superficie de 3 millions de pieds carrés.
Rappelons en terminant que l’appareil municipal a la ferme intention de financer à 100 % ces deux parcs par la vente de terrains.
