Un immeuble du boulevard Mercure détruit par les flammes (photos et vidéo)

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Par Ghyslain Bergeron
Un immeuble du boulevard Mercure détruit par les flammes (photos et vidéo)
Le bâtiment est une perte totale. (photo : Ghyslain Bergeron)

FAITS DIVERS. Une cinquantaine de pompiers ont été impuissants face à un incendie qui a éclaté mardi soir vers 19 h 41 au 835, boulevard Mercure, à Drummondville. Le bâtiment résidentiel et commercial est une perte totale.

Déjà, à l’arrivée des premiers camions, une fumée s’échappait de l’immeuble construit en 1935. Ce n’est pas moins de cinq alarmes qui ont été déclenchées lors de ce sinistre. De plus, une équipe de la municipalité de Saint-Cyrille est venue assister les sapeurs drummondvillois. Les intervenants du SIUCQ ont aussi déplacé plusieurs membres lors de cet événement.

«Nous étions tranquille dans la maison quand on a vu de la fumée s’échapper près du lave-vaisselle. Il n’était même pas en fonction», a expliqué un résident évacué.

Malgré la vitesse d’intervention des pompiers, les flammes semblaient vouloir jouer à la cachette. La fumée s’intensifiait rapidement et un nuage flottait jusqu’à la rue Saint-Jean, un peu plus au nord.

Après plusieurs minutes, malgré des attaques qui venaient de tous les bords de la part des pompiers, les flammes ont finalement jailli du mur arrière du bâtiment.

«Ces vieilles maisons là sont faites solides. Il y a probablement un double toit. Ils en ont certainement pour une couple d’heures», a lancé un résident au début de l’incendie.

En effet, en milieu de nuit, les différents intervenants étaient toujours au travail.

Les pompiers ont tout de même pu assurer la protection des maisons voisines pendant les manœuvres d’extinction. Une pelle mécanique est venue démolir des sections du bâtiment afin de faciliter le travail des sapeurs.

Le propriétaire du salon de tatouages, au rez-de-chaussée, est arrivé sur place plusieurs minutes après le début de l’incendie. À sa demande, les pompiers ont pu extirper un gros coffre dans lequel se trouvait son matériel de travail.

Le feu s’est propagé à l’intérieur des murs du bâtiment, ce qui a compliqué l’intervention des pompiers. (photo : Loïk Hamel)

Pour le moment, la cause du sinistre n’est pas connue, mais l’hypothèse la plus plausible reste une défectuosité électrique. L’incendie aurait éclaté vers l’arrière du bâtiment, au premier étage, contrairement à ce qui a pu être véhiculé sur les lieux.

Les sinistrés, qui n’ont pas été blessés, ont été relocalisés par la Croix-Rouge.

L’enquête se poursuivra mercredi afin de tenter de faire la lumière sur ce triste événement.

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