HOCKEY. Le Phœnix de Sherbrooke compte en ses rangs des éléments d’impact drummondvillois autant sur la glace que derrière le banc.
La formation sherbrookoise peut compter sur trois joueurs natifs de Drummondville dans l’espoir de remporter les grands honneurs de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ). Le vétéran défenseur de 20 ans Kaylen Gauthier et son frère Ethan, un attaquant, sont une part intégrante des succès de l’équipe. Ce dernier est un potentiel choix de première ronde au repêchage de la Ligue nationale de hockey (LNH).
«Kaylen, depuis son arrivée l’année dernière, apporte beaucoup de leadership à notre équipe et Ethan est un joueur de talent. Ce sont deux gars avec une attitude très professionnelle. Ils adorent jouer à Sherbrooke, mais ils sont fiers de bien performer lors des matchs à Drummondville», a commenté Stéphane Julien, leur entraîneur-chef.
Le gardien Olivier Adam est le petit dernier de la bande. Il a rejoint le Phœnix lors de la dernière période des transactions de la LHJMQ. Son arrivée est venue solidifier une lacune qu’avait la formation en début de saison. Comme joueur de 20 ans, son acquisition a signifié la fin pour Jakob Robillard, ensuite réclamé au ballotage par les Islanders de Charlottetown, qui était avec l’équipe depuis 2020.
«L’an dernier, Jakob Robillard avait connu une bonne saison, mais c’était un peu plus difficile pour lui cette année. Ça a été un choix déchirant à faire, a témoigné Stéphane Julien. Dans le cas d’Olivier, il voit l’opportunité qu’on a avec notre équipe et une chance de jouer chez les professionnels. Il voit de bonnes choses arriver et, jusqu’à maintenant, il a été très bon avec nous.»
En plus des frères Kaylen et Ethan Gauthier et du gardien Olivier Adam, l’ex-entraîneur en chef du Canimex M17 espoir, Michel Periard a su se tailler une place de choix aux côtés de l’instructeur Stéphane Julien.
Periard a accepté la proposition du Phœnix, en août dernier, après une saison à la barre du Canimex. Son expérience avec les joueurs de la nouvelle génération a été un atout aux yeux de Stéphane Julien. Michel Periard a fait ses classes dans la structure des Riverains du Collège Charles-Lemoyne avant de joindre le Canimex.
«Pour moi, la communication est importante. C’est pour cette raison que j’aime m’entourer de personnes comme lui. Ces gars, qui ont entraîné dans le midget AAA et le midget espoir, comprennent que la relation avec les joueurs et la communication sont importantes. Ils savent comment parler aux jeunes. En considérant le langage qu’on utilise avec des jeunes aujourd’hui, il faut avoir de l’expérience», a louangé Stéphane Julien, soulignant au passage l’excellent travail accompli par son adjoint depuis son arrivée.
Julien connaissait peu Michel Periard en tant que personne avant de l’embaucher. Les deux hommes de hockey avaient été adversaires lors de leurs carrières comme joueurs en Europe.
«Lorsque je cherchais un entraîneur adjoint l’été dernier, je l’ai appelé pour savoir s’il avait de l’intérêt à nous rejoindre. Je le connaissais surtout comme joueur et on a fait connaissance plus personnellement. Il apporte de l’expérience qu’il a acquise en Europe. Tous les entraîneurs qui ont travaillé à ses côtés ou les parents qui l’ont côtoyé avec qui j’ai parlé ne m’ont donné que de bons commentaires», a poursuivi l’entraîneur du Phœnix .
En plus de ce groupe, le Phœnix compte également sur la Drummondvilloise Lucie Grandmont comme thérapeute du sport.
Avec une fiche de 31 victoires, 12 défaites, deux revers en temps supplémentaires et deux en tirs de barrage en 47 parties, le Phœnix pointe au troisième rang du classement général de la LHJMQ.
