Le sport pour prévenir la délinquance chez les jeunes

Le sport pour prévenir la délinquance chez les jeunes
Mathieu Bédard, directeur adjoint réadaptation, délinquance et hébergement jeunesse au centre de réadaptation Edgar-Laforest, Carolyne Marcoux, du Drummondville Olympique, ainsi que Raphaël Paquette, chef de service du centre jeunesse. (Photo : gracieuseté)

SPORTS. Le Drummondville Olympique (DO) met sur pied un projet pilote visant à prévenir la délinquance chez les jeunes par l’entremise d’activités sportives.

Ainsi, une cinquantaine de jeunes du centre de réadaptation Edgar-Laforest ont participé à une journée d’activités sportives, mardi dernier, au complexe sportif de Drummondville. Accompagnés du personnel de l’établissement, ils ont eu droit à une programmation diversifiée.

L’objectif de cette journée était de faire découvrir une variété de sport à ces jeunes âgés de 12 à 17 ans dans le but de susciter leur intérêt envers une discipline. Grâce à un programme gouvernemental de prévention de la délinquance par les sports, les participants pourront intégrer des cours structurés dès le mois de janvier.

La directrice générale du DO, Carolyne Marcoux, se dit très fière de ce projet pilote, qui constitue une première pour l’organisme paramunicipal responsable de la gestion du sport mineur à Drummondville.

«Le sport est réputé pour aider au développement des jeunes et des moins jeunes. Dans le cadre de sa nouvelle structure, le DO a comme objectif de développer des partenariats avec différentes organisations du milieu. Le centre jeunesse était pour nous la meilleure porte d’entrée pour la mise en place d’un tel programme. Dès les premiers échanges, les deux parties croyaient au projet. Rapidement, tout a été mis en place», a-t-elle expliqué.

Du côté du centre de réadaptation Edgar-Laforest, cette offre est vue comme un véritable cadeau pour les jeunes en difficulté d’adaptation.

«Ce projet pilote nous offre est une occasion en or pour nos jeunes, a affirmé Raphaël Paquette, chef de service du centre de réadaptation. Nous y voyons une grande opportunité de permettre à nos jeunes de trouver des ancrages dans la communauté, de se développer à travers le sport, de vivre des expériences sociales enrichissantes. Trop souvent, notre clientèle vit de l’exclusion sociale. Cette expérience aura un impact majeur dans leur vie et dans leur processus de réinsertion sociale. Nous sommes très reconnaissants envers le Drummondville Olympique de croire en nos jeunes et de leur offrir cette belle opportunité.»

Aux dires de Carolyne Marcoux, ce jumelage avec le centre jeunesse de Drummondville est le premier, mais pas le dernier pour le DO.

«Ce programme fait partie des nouveaux objectifs fixés par l’organisation lors d’une réévaluation de sa mission et de ses rôles. Dans les semaines à venir, des programmes semblables verront le jour avec des organisations dont la mission est le support et l’encadrement des jeunes. Le DO 1000.0, comme nous aimons le définir, prend son envol», a conclu la dynamique directrice générale. (JH)

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